Henri du Boishamon et Guy Aubert de Trégomain reformèrent les divisions de Médréac et Saint-Gilles, Boishamon levant 1 800 hommes qui furent envoyés dans le Morbihan et ne conservant avec lui qu'une centaine d'hommes dans les environs de Saint-Méen. Cependant en mars 1815 le nouveau régime est chassé par le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe. Mais les Chouans ne se laissent pas impressionner et contre-attaquent tandis que les renforts menés par Pontbriand mettent les Impériaux en fuite. par Pierre Le Gall), Bibliographie de la Contre-Révolution dans les provinces de l’Ouest ou des guerres de la Vendée et de la chouannerie : 1793-1815-1832, Saint-Brieuc et Paris, Éd. Il y reste deux ans avant d'être gracié en 1818 à la demande du neveu du roi, le duc d’Angoulême. Depuis Londres, Louis de La Rochejaquelein avait annoncé l'arrivée par les Anglais d'un débarquement d'armes et de munitions. Mais Travot en est informé, et dans la nuit du 20 mai, il attaque avec 1 000 hommes, les 8 000 Vendéens de Louis de La Rochejaquelein et Suzannet à Aizenay. Néanmoins les hommes manquent d'armes et de munitions, ce qui ne les empêchent pas d'occuper Plancoët, puis de battre un petit détachement de soldats de ligne près de Jugon-les-Lacs. Les guerres de Vendée, relecture et récupération. S’inscrire ainsi dans la continuité, c’est prendre le risque de magnifier la mémoire et la légende du soulèvement de 1793. Pierre Cambronne, jugé à Paris, est acquitté ; ayant suivi Napoléon à l'île d'Elbe, il n'avait pas trahi la Restauration. Le 17 mai Napoléon Ier apprend le soulèvement de l’Ouest. Finalement les Alliés quittèrent l'Ouest en novembre 1815. Il soulève les environs de cette ville, ainsi que les pays de Montfort-sur-Meu et Saint-Méen-le-Grand et prend comme seconds Gabillards, Jacques François de Mellon et son frère Joseph. Furieux, La Rochejaquelein destitue Suzannet, Sapinaud et d'Autichamps et nomme à leur place Du Chaffault, Durfort-Civrac et Duperrat. Dans l'Ouest les départements touchés furent ceux de la Vendée, de Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres, de la Loire-Inférieure Pontbriand organise ses troupes en 8 cohortes et prend comme second le lieutenant-colonel de Chappedelaine. La monarchie est restaurée mais des groupes vendéens et chouans restent sous les armes. Par la suite les Chouans de Boishamon sont désarmés, mais la division est reconvertie sous la Restauration, en garde nationale et compta jusqu'à 1 800 hommes[5]. Rapidement des bandes se formèrent en Ille-et-Vilaine. Actif essentiellement dans les environs de Redon et Guérande, le général Pierre Louis du Cambout de Coislin commande ce département et dispose de 4 000 à 5 000 hommes sous ses ordres. La paix signée, les troubles continuent. Le 22 juin, il gagne Saint-Jean-Brévelay, puis deux jours plus tard, poursuivis par le général Rousseau, il fait route pour Buléon. Il arrive à proximité de leurs troupes à Saint-Étienne-de-Corcoué. Le 22 mai, les douaniers et les gendarmes d'Étel à La Trinité-sur-Mer sont désarmés par les volontaires royaux. Le 19 mai, le général Jean-Pierre Travot tente avec 900 hommes de s'emparer du convoi de munitions en route pour le bocage mais il se heurte à l'arrière-garde vendéenne commandée par Nicollon Desabayes qui parvient à résister suffisamment longtemps pour permettre la fuite des chariots[6]. Le 15 mai, 25 000 paysans se soulèvent en Vendée militaire, Bressuire est prise. Une partie de l'armée dirigée par Le Mintier tente, mais sans succès, de prendre La Trinité-Porhoët. À la suite de la chute définitive du Premier Empire, la France allait être occupée par 1 200 000 soldats de la coalition : Russes, Prussiens, Autrichiens et Britanniques. Par la suite les Chouans de Boishamon sont désarmés, mais la division est reconvertie sous la Restauration, en garde nationale et compta jusqu'à 1 800 hommes[5]. Malgré l'attaque, repoussée, d'une centaine de douaniers, 2 000 fusils et un million de cartouches sont débarqués du 14 au 16 mai. Actif essentiellement dans les environs de Redon et Guérande, le général Pierre Louis du Cambout de Coislin commande ce département et dispose de 4 000 à 5 000 hommes sous ses ordres. Plusieurs doivent crier « vive le Roi » et retirer leurs cocardes, puis ils sont relâchés. La principale victime de la répression de l'Ouest fut le général Travot. L'insurrection la plus sérieuse eut lieu dans le Morbihan où Louis de Sol de Grisolles prit le commandement du Morbihan et du Finistère, forte de 10 000 à 15 000 hommes. Les généraux Brayer et Estève avaient déjà pris position à Challans, Soullans et Saint-Christophe-du-Ligneron. Dampierre, tome 2 : Le temps des victoires de Yves Swolfs ,Dampierre, tome 1 : L'aube noire de Yves Swolfs ,Dampierre, tome 3 : Les émissaires de Yves Swolfs ,Dampierre, tome 5 : Le cortège maudit de Yves Swolfs ,Dampierre, tome 6 : Le captif de Yves Swolfs , Mais le 18 juin le général impérial Auguste Julien Bigarré entre à Ploërmel où il fait sa jonction avec les hommes du général Rousseau sorti de Vannes. En Vendée Sapinaud et Auguste de La Rochejaquelein écrivent à Cholet au général Lamarque qu'ils sont prêts à rallier ses troupes pour combattre les Alliés en cas de démembrement de la France. Mais le 1er juin, La Rochejaquelein rejoint avec 1 300 hommes la flotte des 14 navires britanniques qui peuvent ainsi débarquer les armes et les munitions attendues. Voir rendu ci-contre. Mais pendant ce temps, Travot sortait de Nantes avec 1 500 hommes et marchait à la rencontre des Vendéens. Quelques hommes sont tués, puis les ex-Impériaux, surpris, se rendent. Delaborde échappe aux recherches[29]. Le premier rassemblement se fait dans la forêt de Montauban-de-Bretagne, de nombreux hommes s'y joignent ainisi que les collégiens de Saint-Méen mais les Chouans n'ont que 76 fusils. Dans l'Ouest les départements touchés furent ceux de la Vendée, de Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres, de la Loire-Inférieure, du Morbihan, des Côtes-du-Nord, d'Ille-et-Vilaine, de la Mayenne et du Finistère. Dans un premier temps, peu de monde le rejoint, du moins jusqu'au 16 avril. Les généraux vendéens sont divisés, Auguste de La Rochejaquelein est opposé à la paix, en revanche Charles d'Autichamp y est favorable. Quelques hommes sont tués, puis les ex-Impériaux, surpris, se rendent. Les généraux vendéens élisent alors Louis de La Rochejaquelein comme généralissime[7]. Utilisation. Finalement le duc de Bourbon renonça et partit se réfugier en Espagne. Le 5 juin, l'Armée gagne Peillac, les 6 et 7 elle est à Rochefort-en-Terre, le 8 à Questembert, le 9 à Muzillac où elle attend un débarquement d'armes par les Britanniques. Campagne du duc d'Angoulême Pierre Cambronne, jugé à Paris, est acquitté ; ayant suivi Napoléon à l'île d'Elbe, il n'avait pas trahi la Restauration. Forces en présence; 1 550 hommes: 5 000 hommes: Pertes; 20 morts 183 blessés ~ 100 morts ~ 100 blessés: Chouannerie de 1815. Cependant en mars 1815 le nouveau régime est chassé par le retour de Napoléon de l'Île d'Elbe. D'Ambrugeac rassembla quelques hommes dans la Sarthe. Mais l'intervention des autorités supérieures met fin à l'affaire[24]. Ce que Danièle Sallenave pointe du doigt, c'est, à partir de la Restauration, une réécriture de l'histoire. Plancoët est reprise, puis Broons, Matignon et Ploubalay sont occupées par les Chouans, enfin Lamballe et Moncontour sont prises sans résistance. Mais les Impériaux sont bien retranchés et repoussent les Chouans, qui se replient sur leurs pays. La Rochejaquelein et Simon Canuel, ancien officier républicain devenu major-général dans l'armée vendéenne, apprennent les propositions de Fouché mais les refusent, néanmoins d'autres officiers, Suzannet notamment, n'y étaient pas insensibles. Le 9 mai, la frégate britannique L'Astrée, commandée par le capitaine Kitoë, arrive en vue des côtes vendéennes, avec à son bord Louis de La Rochejaquelein et la cargaison d'armes. Mais les Angevins et les Haut-Poitevins des généraux Suzannet, Sapinaud et d'Autichamp refusent de gagner le Bas-Poitou pour rejoindre La Rochejaquelein. Les Chouans apprennent des Britanniques la défaite de Napoléon à Waterloo. La situation devient cependant critique, la frégate britannique L'Astrée a des difficultés à se maintenir près des côtes, les troupes manquent de vivres et les renforts envoyés par Napoléon ont déjà gagné l'Anjou. Du moins, paradoxalement, jusqu'à la paix, le 3 ou le 13 juillet, après le retour de Louis XVIII, un détachement de 120 soldats et marins en route pour Brest et portant cocardes tricolores est attaqué par une centaine de Chouans commandés par du Boishamon à Saint-Jouan-de-l'Isle. Roger Grand. Après être passés par Malestroit, les Chouans, au nombre de 5 000, arrivent le 4 juin en vue de Redon, défendue par seulement 120 hommes. Guerre de Vendée et guerre des Chouans (mêmes causes, mêmes effets, en Bretagne et Normandie) feront quelque 600 000 morts, dont 210 000 civils exécutés, 300 000 morts de faim et de froid (100 000 enfants). Ce fut finalement ce décret de l'Empereur qui provoqua ce que le duc de Bourbon n'avait pu obtenir. Suzannet commande armée du Marais, soit l'Ouest de la Vendée et le sud de la Loire-Inférieure, d’Autichamp commande l’armée d'Anjou, au Sud-Ouest du Maine-et-Loire, Auguste de La Rochejaquelein dirige l’armée du Haut-Poitou au nord des Deux-Sèvres, dans l'Est de la Vendée, Sapinaud prend la direction de l’armée du Centre. Bogislav Friedrich Emanuel von Tauentzien. Ils se rendent ensuite à Elven, puis Questembert les 6 et 7 juillet et enfin le 8 à Muzillac. Mais pendant ce temps, Travot sortait de Nantes avec 1 500 hommes et marchait à la rencontre des Vendéens. Ceux-ci escaladent les murailles et surprennent les 40 hommes de la garnison qui se rendent. Les anciennes troupes impériales ne sont guère disposées à abandonner le drapeau et la cocarde tricolore. C'est une lourde défaite pour les forces vendéennes. Pendant la Révolution française et dans la période qui suivit, il y eut plusieurs soulèvements armés dans le département de Vendée : . Malgré l'attaque, repoussée, d'une centaine de douaniers, 2 000 fusils et un million de cartouches sont débarqués du 14 au 16 mai. Parallèle à la guerre de Vendée, mais différente d'elle, la chouannerie se développe en ordre dispersé. Cependant, les 9 et 10 avril, un décret impérial ordonna la mobilisation des gardes nationaux et des anciens soldats mis en congés. Le 7 juillet, ils tentent une attaque sur Guérande mais ils sont repoussés. Le général Jean Maximilien Lamarque est condamné à l'exil ; il ne revient en France qu'en 1818. Mais Travot est rapidement informé du débarquement de Croix-de-Vie, aussi il envoie les généraux Estève et Grobon occuper Saint-Jean de Monts et Saint-Gilles-sur-Vie[10]. Edmond Lemière (ouvr. Profitant de l'obscurité, les Impériaux mettent les Vendéens en déroute[8]. De son côté Lamarque, secondé par Brayer, quittait Nantes avec 3 000 hommes, le 11 juin il faisait sa jonction avec Travot à Machecoul, le 12 juin il occupait Legé et Palluau. Aucune différence d'armes ou de facteurs tactiques avec les autres fiches XVIIIe siècle, mais pour faciliter la lecture elle ne mentionne pas quelques détails inutiles dans ce … Le 28 mai, le gros de l'armée mené par le général Louis de Sol de Grisolles entre à Plaudren le 28 mai, puis de là gagne Sérent le 29, le 30 mai, les Chouans s'emparent de Ploërmel qui n'oppose qu'une faible résistance. Prix^: 50 francs. Sans nier l'horreur et l'ampleur des massacres, elle rappelle que par la suite, on a réinterprété la guerre de Vendée, au profit d'une vision diabolique de la Révolution. Les généraux suivent et écrivent à leur général en chef, lui conseillant de se replier. Après être passés par Malestroit, les Chouans, au nombre de 5 000, arrivent le 4 juin en vue de Redon, défendue par seulement 120 hommes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les généraux vendéens élisent alors Louis de La Rochejaquelein comme généralissime[7]. La situation devient cependant critique, la frégate britannique L'Astrée a des difficultés à se maintenir près des côtes, les troupes manquent de vivres et les renforts envoyés par Napoléon ont déjà gagné l'Anjou. Dans l'Ouest, la répression fut cependant assez modérée, rares furent les peines de mort prononcées, aucune ne fut exécutée[26]. Batailles. Puis, le 31 mai, ils gagnent Josselin où la population leur fait bon accueil. En Vendée, à la suite de l'échec de Napoléonville, Louis de La Rochejaquelein décide de retourner à Saint-Gilles-sur-Vie afin d'accueillir un nouveau débarquement d'armes. En revanche, en Bretagne, dans le Morbihan, le général chouan Louis de Sol de Grisolles, hostile aux Alliés, refuse de laisser entrer les Prussiens dans les territoires qu'il contrôle. À la même époque, des troubles eurent lieu aussi dans d'autres départements français comme dans l'Aveyron et la Lozère. Furieux, La Rochejaquelein destitue Suzannet, Sapinaud et d'Autichamps et nomme à leur place Du Chaffault, Durfort-Civrac et Duperrat. Maîtres des campagnes et des petites villes, les Chouans songent un temps attaquer Saint-Brieuc mais renoncent. Les chefs vendéens se rassemblent alors à La Tessoualle. Dans un premier temps, peu de monde le rejoint, du moins jusqu'au 16 avril. Mais Travot en est informé, et dans la nuit du 20 mai, il attaque avec 1 000 hommes, les 8 000 Vendéens de Louis de La Rochejaquelein et Suzannet à Aizenay. Ces derniers sont vaincus et se replient sur Plumergat, la défaite démoralise les Chouans et déjà nombre d'entre eux désertent pour regagner leurs foyers. Les Vendéens laissent passer une occasion unique de détruire la division de Travot, mais ils renoncent par manque d’enthousiasme et le général impérial peut ainsi regagner Napoléonville. Aimé Picquet du Boisguy devait reprendre le commandement de l'Ille-et-Vilaine, mais il tomba malade et fut capturé à Paris peu avant son départ, le département bougea peu à la suite de son absence. Profitant de l'obscurité, les Impériaux mettent les Vendéens en déroute[8]. du vendeur 9547. - 120 p. : ill. ; 47 cm.. continué par Yves Lemière, éd. En mai 1814, la population du Nord-ouest de la France avait dans sa majorité favorablement accueilli la Restauration de la monarchie. Le 14 mai, 800 Vendéens sous les ordres de Robert s'emparent de Saint-Jean et de Notre-Dame-de-Monts, où 50 gendarmes et douaniers sont désarmés, et surtout des ports de Croix-de-Vie et de Saint-Gilles-sur-Vie. Le 7 juillet, ils tentent une attaque sur Guérande mais ils sont repoussés. La Chouannerie est une guerre civile qui opposa Républicains et Royalistes dans l'ouest de la France, en Bretagne, dans le Maine, l'Anjou et la Normandie, lors de la Révolution française. De son côté, à Nantes, le général Lamarque s'apprêtait à passer à l'attaque, il délaissa l'Anjou et redéploya ses troupes de manière à frapper la Vendée en premier. Dans le Finistère, Michel-Armand de Cornouaille lève une légion dans les environs de Quimper et combat les Fédérés dans les environs de Quimperlé et Châteauneuf-du-Faou. La Vendée et la Chouannerie de Charles-Louis Chassin (Table, 1900). Alexandre Courson de La Villevalio prit le commandement des Chouans des Côtes-du-Nord, dans les pays de Plancoët et Lamballe, le colonel Toussaint du Breil de Pontbriand reforma la division de Dinan. Puis 600 soldats partis de Saint-Malo, renforcés par 200 Fédérés de Dinan et Broons s'emparent de Plancoët que les Chouans évacuent. Alexandre Courson de La Villevalio prit le commandement des Chouans des Côtes-du-Nord, dans les pays de Plancoët et Lamballe, le colonel Toussaint du Breil de Pontbriand reforma la division de Dinan. En Vendée, à la suite de l'échec de Napoléonville, Louis de La Rochejaquelein décide de retourner à Saint-Gilles-sur-Vie afin d'accueillir un nouveau débarquement d'armes. Sa peine est commuée en 20 ans de prison par Louis XVIII et Travot est enfermé à la forteresse de Ham. Ce génocide (mot de certains Rapidement des bandes se formèrent en Ille-et-Vilaine. échappé de l'île d'Elbe. Dans de telles situations l'ordre ne pouvait être assuré, néanmoins contrairement à d'autres départements, on ne relève pas de vague d'assassinats et l'Ouest ne connaît pas alors de véritable Terreur blanche[19].