Pour certains historiens, comme Paul Petit, Dioclétien constitue auprès de chaque tétrarque une petite force d'accompagnement (comitatus), sans commune mesure avec la réserve qu'avait créée Gallien[p 68], pour d'autres, à l'instar de René Rémondon, une telle armée de campagne n'a été réunie qu'exceptionnellement, pour des opérations militaires précises[24]. Pour résoudre cette situation, Galère fait appel à Dioclétien. L'empereur dépose le consulat[p 6], qu'il détient depuis 31 av. Dèce, à partir de 250[p 53] puis Valérien[p 54] renouvellent l'obligation de sacrifices, ce qui entraine des persécutions envers les réfractaires. Aurélien réunifie l'Empire en mettant un terme aux sécessions palmyrénienne et gauloise et fortifie Rome. La dernière grande phase d'expansion se déroule entre 101 et 117, pendant le règne de Trajan, avec l'ajout de la Dacie et celle très éphémère de Mésopotamie à l'Empire[réf. L'empereur est souvent malade, et dès le début de son règne, il doit se préoccuper de nommer un successeur, qui se doit d'être un membre de la famille impériale[m 18]. L'administration centrale est elle aussi agrandie, par Licinius et Constantin[p 84] et organisée militairement[pi 16]. Sur le plan administratif, Dioclétien multiplie les provinces pour rapprocher le gouverneur des cités, renforcer le contrôle sur ces dernières[21] et affaiblir les gouverneurs[22] — on passe ainsi d'une quarantaine de provinces en 284 à une centaine en 305. Global file usage. Les événements suivants simplifient la situation : en janvier 310, Maximien, assiégé dans Marseille par Constantin, est contraint au suicide. C'est la fin des Julio-Claudiens, et pour la première fois, un problème de succession se pose : « il faut recréer une légitimité »[m 28]. J.-C., il reçoit le ius auxilii des tribuns, qui fait de lui le « protecteur de la plèbe »[p 1],[m 3]. Galère, hostile à cette usurpation, s'y résout car il est trop loin pour la combattre : il élève Sévère au rang d'auguste, et lui adjoint Constantin pour césar[p 73]. La période comprise entre 235 et 268 est assez mal connue. Constantin, qui considère tenir son pouvoir de Dieu, s'investit grandement dans les affaires ecclésiastiques[p 80]. Cependant, il tarde à accepter de devenir empereur, par orgueil — Tibère aurait mal vécu d'être le dernier successeur d'Auguste et souhaite voir les sénateurs le supplier — ou humilité, hésite sur la marche à suivre surprenant le peuple et le Sénat, puis accepte finalement les pleins pouvoirs[m 22],[p 22]. Les premières années du règne de Néron, très jeune empereur de 17 ans, sont connues comme des exemples de bonne administration. Mais l'accent est désormais aussi mis sur la diversité des situations régionales, le maintien d'une prospérité en Afrique, sur l'existence de périodes de redressement ou sur les capacités de relèvement et de résistance, induisant plus une période de mutation qu'une crise et un déclin continus. Ce dernier s'enfuit et se suicide[m 28],[p 38]. Celui-ci prend le consulat et réunit à Carnuntum en novembre 308 Maximien et Galère[p 74]. J.-C. : Apogée de l’Empire romain Armée romaine : Les Romains gagnent de plus en plus de guerres et commencent à fonder l’ Empire romain grâce à une armée forte et bien organisée. J.-C.[m 19],[p 6] et l'empereur se tourne vers Agrippa, son plus fidèle et ancien allié[m 19],[p 6]. Les conquêtes récentes par la dynastie des Julio-Claudiens affaiblissent et éparpillent les légions romaines autour du bassin méditerranéen. La filiation divine est renforcée par la sacralisation de l'empereur dans la vie de tous les jours. Ce changement radical dans son comportement est suivi par une série de catastrophes qui vont, en deux ans, mettre en relief le caractère exemplaire de l’empereur. Ce dernier fut finalement assassiné en 480, et Odoacre conquit peu après la Dalmatie. Pour les territoires administrés par Rome, voir. Genséric, roi des Vendales, occupe l'Afrique du Nord et obtient le statut de fédéré en 435. Contre les Goths, le césar Constantin remporte une victoire, qui aboutit à un traité de paix — les Goths obtiennent alors le statut de peuple fédéré[N 13]. Tout comme ses prédécesseurs, il multiplie les dépenses publiques, notamment le Colisée qu'il entreprend, la reconstruction du Capitole et la création d'un nouveau forum à Rome. J.-C.[p 1],[m 1], Octave, fils adoptif et héritier de Jules César, devient seul détenteur du pouvoir et « maître incontesté de tout l'Empire »[p 1]. Cependant, un rétablissement de la République semble impossible après près d'un siècle de guerres civiles, où les chefs de guerres et hommes politiques prennent, en tant qu'individu, une place prééminente, et admise par tous[m 2]. J.-C., qui concerne surtout la partie orientale de l'Empire, avec Constantinople pour capitale, les historiens modernes parlent aujourd'hui d'Empire byzantin. Ce faisant, ils chassent les autres tribus qui se trouvent sur les territoires qu'ils traversent. Philippe Richardot souligne que l'on affaire ici à « stratégie de riposte immédiate. La frontière en Syrie est consolidée par la construction de la Strata diocletiana[N 5],[p 64]. 1 : 8500000 L'Isle, Guillaume de, 1675-1726. C'est une période d'extension et de consolidation de l'Empire, marquée par des périodes de stabilité intérieure et de prospérité économique. À la mort d'Auguste, Tibère détient toujours l'imperium proconsulaire et la puissance tribunitienne, ce qui fait de lui l'unique détenteur du pouvoir suprême[m 20]. The empire in the east—known today as the Byzantine Empire, but referred to in its time as the "Roman Empire" or by various other names—ended in 1453 with . C'est, en langue française, la plus récente synthèse sur l'Empire romain. Date Event 813 June A group of soldiers broke into the Church of the Holy Apostles and pleaded with the body of the iconoclast basileus Constantine V to restore the Empire, marking the beginning of the second Byzantine Iconoclasm. Dans les années 327-329 il s'établit principalement sur la frontière danubienne, et il lutte contre les barbares, Goths notamment. De plus, Octave est le premier à réussir à trouver le soutien du peuple et de la noblesse, le « consensus universorum »[m 2],[p 2]. La question de la succession demeure alors ouverte mais une guerre civile marquant la fin de la dynastie des Flaviens est évitée, contrairement à la fin de la dynastie Julio-claudienne. Par ce règlement constitutionnel, le régime personnel, régime d'exception jusque-là, entre dans sa période organique[p 3],[m 5]. Sa popularité, excellente jusque là, tombe en flèche, des conspirations naissent et échouent, telle la conjuration de Pison, et les exécutions se multiplient, Néron poussant même Sénèque au suicide[m 27],[p 37]. En parallèle de cette politique expansionniste, Trajan mène de grands travaux de construction et engage une politique de mesures sociales d'une ampleur inédite. Le 30 avril 313, Licinius vainc Maximin près de Périnthe, en Thrace[p 77]. La suppression des cohortes prétoriennes entraîne une réforme du haut-commandement : les préfets du prétoire perdent leurs attributions militaires. La première réforme concerne la garde impériale : après la bataille du pont Milvius (312), Constantin dissout les corps qui ont soutenu avec le plus d'ardeur Maxence : la garde prétorienne et les equites singulares[N 16]. Il adopte tout d'abord Tiberius Gemellus, avant de le faire assassiner pour trahison[m 25]. Mais c'est un empereur faible, et il meurt empoisonné à l'instigation d'Agrippine en 54, après avoir, sur les conseils de celle-ci, adopté son fils Néron, qui lui succède en lieu et place de Britannicus, le fils de Claude, qui meurt peu de temps après lui, dans des conditions troublantes[m 27],[p 35]. Dans le même ordre d'idées, l'inspiration divine revendiquée par les augustes, indépendante de leur personne, attachée à leur fonction, signifie qu'il suffit de s'emparer du pouvoir pour s'en trouver pourvu ; Dioclétien n'a pas défini rigoureusement les conditions d'accès à cette filiation / inspiration divine[41]. Les biens de la dynastie julio-claudienne sont versés dans le domaine public, l'empereur ordonne de nombreux cens et cadastre pour lutter contre les fraudes et pour que chacun paie son dû. Les deux parties de l'Empire se referment alors sur elles-mêmes[58]. Valérien règne associé à son fils Gallien. 1 : 10200000 Lapie, M. (Pierre), 1779-1850. De plus, la famille impériale règne en maître absolu, bien que faisant preuve de bonne volonté et gouvernant avec sagesse. J.-C.. Pour la période postérieure, de 476 à 1453 apr. J.-C. Cependant, contrairement à ces derniers, il n'est pas patricien et descend d'une famille de simples notables italiens. L'autre réforme principale du règne de Constantin Ier est le développement de la cour et de l'administration centrale. Le règne d'Antonin le Pieux n'est pas marqué de conquêtes, mais plutôt par une volonté de consolidation de l'état actuel. Les Bagaudes sont vaincus en 285 ou 286, Allectus, successeur de Carausius, est vaincu en 296 par Constance Chlore, les peuplades germaniques vaincues également (soumission du roi des Francs, Gennobaud, victoire sur les Alamans à Vindonissa vers 297)[p 60]. Il renforce aussi le rôle prépondérant de l’Italie dans l’Empire et la romanisation des provinces. Shacknews 8/10 Un des césars, Julien, responsable de la Gaule, remporte une grande victoire sur les Alamans en 357 (bataille d'Argentoratum), et il se montre bon général et homme d'État[p 87]. invictus constantinus max[imus] aug[ustus], Size and Duration of Empires: Growth-Decline Curves, 600 BC to 600 AD. En 297, Galère mène une importante campagne contre les Carpes et les Bastarnes sur le Bas-Danube, et les vainc, rétablissant la tranquillité dans la région pour une dizaine d'années[p 61]. Il choisit le nouvel empereur, qui est ensuite avalisé par le Sénat. Il abandonne la politique augustéenne des états-clients et préfère l'annexion pure et simple[p 46]. J.-C. 161 apr. En Orient, l'Empire parthe déliquescent laisse la place à l'Empire Sassanide dans le second quart du IIIe siècle. … Les différentes réformes qu'il a menées sont empiriques, et répondent aux nécessités du moment[49]. Les difficultés internes sont dues à l'éloignement de plus en plus grand des militaires prêts à imposer de lourds sacrifices aux civils pour protéger l'Empire des menaces d'invasions et de la classe possédante qui accepte difficilement l'accroissement de ses charges fiscales. Le rituel de la cour se raidit, il souligne la « surhumanité » de l'empereur[38]. Son but est de préserver l'Empire, d'assurer la paix interne et externe tout en consolidant le nouvel ordre politique. Après la mort de Valens contre les Goths lors de la bataille d'Andrinople en 378, Gratien se choisit un nouveau collègue pour l'Orient, Théodose Ier. Celui-ci est le dernier aristocrate à parvenir à l'Empire[8]. Tibère devient empereur en 14, succédant officiellement à Auguste car il est depuis 12 associé au gouvernement de l'Empire romain, détenant aussi l'imperium proconsulaire et la puissance tribunitienne[m 21],[p 22]. Après la division de l'Empire en deux entités, l'Empire romain d'Orient (pars orientalis) et l'Empire romain d'Occident (pars occidentalis), la partie occidentale est marquée, à partir du Ve siècle, par un délitement continu de l'autorité politique au profit des royaumes germaniques : la puissance militaire s'effondre, l'économie est exsangue et la domination territoriale se réduit, jusqu'à ne plus dépasser l'Italie. Titus succède à son père sans heurt, tel que c'est prévu, lui qui a joué un grand rôle au côté de Vespasien. Maxence, fils de l'ancien auguste Maximien, jaloux de la réussite de Constantin, prend le pouvoir à Rome le 26 octobre 306 grâce à l'appui des prétoriens et de la plèbe mécontente des impôts, en tant que princeps seulement. En 310, Galère cède et les reconnaît comme augustes — Maximin s'étant déjà fait proclamer empereur par ses troupes auparavant. Il faut également se souvenir que c'est Dioclétien qui a choisi ses collègues, présentés par lui à l'armée — et leur dies imperii (jour anniversaire de leur arrivée au pouvoir) est le jour de leur désignation[p 59]. EMPIRE: La dynastie julio-claudienne -27 à +14 Règne d' Auguste 14 à 37 Règne de Tibère 37 à 41 Règne de Caligula 41 à 54 Règne de Claude 54 à 68 Règne de Néron 68 à 69 Les guerres civiles Règnes de Galba, Othon, Vitellius EMPIRE: La dynastie des En 392, Théodose publie une loi[60] qui condamne radicalement les sacrifices païens, même domestiques, interdit d'honorer les dieux Lares, de célébrer les Jeux olympiques[pi 21] et il nomme auguste pour l'Occident son fils, Honorius[p 94]. En 476, un chef barbare, Odoacre, dépose le petit Romulus Augustule. Les difficultés du IIIe siècle donnent à penser aux Romains qu'ils ont été abandonnés par les dieux et il s'ensuit une période où les citoyens refusant de participer aux cultes publics, comme les chrétiens et les Juifs sont persécutés. Le règne de Valentinien Ier est marqué par d'importantes opérations militaires : lutte contre les Alamans, reconstruction des fortifications du Rhin et du Danube, reconquête de la Bretagne par Théodose l'Ancien[p 91]. Le rôle de ces préfet du prétoire d'un nouveau genre est d'être des « vice-rois »[pi 14]. Learn more about the Roman Empire De nos jours, le surnom d'apostat, jugé insultant, est plutôt remplacé par celui de « philosophe ». Tibère, sur ordre d'Auguste, avait adopté son neveu Germanicus, jeune et populaire, contrairement à l'empereur[m 23],[p 28]. Il force alors Maximien à se retirer une seconde fois, et reconstitue une tétrarchie : en Orient, Galère reste auguste avec Maximin II Daïa pour césar ; en Occident, Constantin est reconnu césar, et un nouvel auguste est envoyé, Licinius. De très nombreux exemples de phrases traduites contenant "empire romain" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Caius et Lucius, les héritiers, atteignent l'âge adulte, et l'empereur les favorise, mais ils décèdent tour à tour[m 20],[p 8]. Odoacre, souverain autoproclamé de l'Italie, commença à négocier avec Zénon, qui finit par lui accorder le titre de patrice, le reconnaissant comme son vice-roi en Italie. Il accentue également (mais ne systématise pas) la séparation entre les pouvoirs militaires et civils, déjà entamée durant la Crise du IIIe siècle[23]. L'État romain ne disposait pas, comme les États modernes, d'un seul nom. Le latin était la langue officielle de l'État, le grec ancien étant la langue des élites cultivées. Les terres romaines sont divisées en provinces sénatoriales (pacifiées) et impériales (où se trouvent les forces armées)[m 3],[p 1]. Français : Carte du Saint-Empire Romain Germanique en 1648, après les Traités de Westphalie qui mettent fin à la Guerre de Trente Ans. Empire of Sin hits all the marks. Auguste s'intéresse particulièrement aux problèmes religieux, cherchant avant tout des solutions dans la tradition mais n'hésitant pas non plus à faire quelques innovations très importantes pour l'empire romain[m 13],[p 19]. En 364 en effet, Valentinien, devant l'ampleur des menaces extérieures[pi 18], et conscient que les tâches sont trop nombreuses pour un seul empereur[57] prend son frère Valens comme coempereur et lui confie la partie orientale de l'Empire. L'Empire Romain. Dès 29 av. Il se porte en 334 sur le Bas Danube[pi 12]. Son règne, durant pourtant 30 ans est marqué par son incompréhension des crises secouant l'Empire ainsi que de son incapacité à y répondre. Les deux empereurs font alors la paix. La majorité des soldats de l'armée romaine demeurent cantonnée dans les provinces, mais une armée centrale, qu'on dit « d'intervention » a bien été développée au cours du IVe siècle[55]. Il est tué par les prétoriens et son cousin Sévère Alexandre lui succède pour un règne de 13 ans. J.-C. à 117 ap. Ses successeurs sont Jovien puis Valentinien Ier en Occident et Valens en Orient. L'Empire est donc maintenant dominé par deux augustes seulement. Pour les remplacer, il crée les scholes palatines (environ 2 500 cavaliers), recrutées chez les Germains[49]. Son principat est entaché par une impopularité croissante[m 23],[p 29], due à la préfecture de Séjan — pendant laquelle les procès[m 23],[p 29] et les meurtres se multiplient, dont celui de Drusus[p 29], fils et successeur de Tibère —, à son caractère — il se renferme sur lui-même et ignore son impopularité croissante — et à son éloignement de Rome à la suite de la perte de son fils — à Capri où les rumeurs lui prêtent toute sorte de débauches[m 24],[p 29]. Il s'attaque à reculer la frontière à l'Elbe et non au Rhin, et c'est Drusus qui lance l'offensive et conquiert les terres germaines[m 10],[p 15], puis Tibère lui succède à sa mort[m 9],[p 14]. Quoi qu'il en soit, cette force d'accompagnement des empereurs est faite avec les prétoriens renforcés par des détachements (vexillationes) des troupes frontalières, et elle est appelée comitatus[N 7]. Valens est défait et tué à la bataille d'Andrinople en 378 par les Goths : c'est la fin du mythe d'invincibilité de Rome. Les gouverneurs sont ainsi dépouillés le plus souvent du commandement des troupes stationnées dans leur province — ce qui a aussi pour but de rendre les sécessions plus difficiles à mener[23]. Il répartit plus en profondeur les moyens de défense, en plaçant des détachements (vexillationes) des légions frontalières à l'intérieur du territoire romain — à Milan ou Aquilée en Italie, ou Sirmium ou Siscia en Illyrie[p 50]. Après deux années d'intrigue, la guerre entre les deux rivaux éclate, en 316. Tous les chefs militaires, gouverneurs et vicaires sont nommés par l'empereur, et souvent pris dans l'ordre équestre, dont les membres doivent leurs privilèges à l'empereur[23]. Ses successeurs, les empereurs Julio-Claudiens, suivis par les Flaviens et les Antonins mènent l'Empire romain à son apogée. En 326, Constantin se rend à Rome pour fêter ses vicennalia (vingt ans de règne). Devenu empereur, de nombreux vices rappelant ceux de Néron, apparus lors de sa préfecture, s’effacent devant « les plus rares vertus ». C'est la garde prétorienne et les armées provinciales qui font et défont les empereurs[m 28]. Sans désigner de successeur, l'empereur défunt favorise la montée de Caligula, fils de Germanicus, et de Tiberius Gemellus, son petit-fils[m 24],[p 27]. Marc Aurèle et Lucius Verus succèdent à Antonin. La légitimité impériale qui reposait sur la victoire est soumise à rude épreuve : la crise militaire encourage les usurpations : les armées cherchant un général efficace et les régions menacées désirant un empereur proche pour les protéger. D'autre part, il recourt à de véritables innovations dans le domaine financier. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'appellation « byzantin » (qui date du XVIe siècle mais était peu utilisée) se généralise pour l'Empire romain d'Orient, mais en fait, il n'existe pas de fondation ou de début de l'Empire byzantin, qui n'est que la période médiévale et finale de l'Empire romain et prend fin en 1453[2]. Malgré un aspect civil et démocratique des pouvoirs de l'empereur, détenant légalement la puissance tribunitienne au lieu du consulat annuel, les troubles persistent à chaque absence d'Auguste ou d'Agrippa. Lorsque Vespasien est proclamé empereur, et qu'il met fin au court règne sanglant de Vitellius, la population et le Sénat, las d'une nouvelle guerre civile meurtrière, accepte que ce soit la victoire militaire qui décide de celui qui deviendra empereur entre deux dynasties. La crise ouverte à cette date dure près de vingt ans, et ne prend fin qu'avec la réunion de tout l'Empire sous le pouvoir de Constantin. Il agit alors pour préserver l'unité de l'Église, menacée par l'arianisme. Trébonien Galle et Émilien se succèdent à un rythme rapproché. Il fonde immédiatement une dynastie, mettant ses deux fils en avant : Titus, qui met fin à la révolte juive que son père combattait avant la guerre civile, et Domitien, présent à Rome lors du règne de Vitellius et qui est salué « César » avant l'arrivée de son père. Frère de Germanicus, il a toujours été épargné et laissé de côté, jugeant son physique ingrat, ses capacités à gouverner limitées, et n'ayant jamais occupé aucune charge importante, hormis un consulat. L'ordre sénatorial est remanié, l'empereur prenant le contrôle de l'album sénatorial et fixe un cens spécifique pour être sénateur, diminuant aussi fortement le nombre de membres du Sénat[m 11],[p 17]. L'administration territoriale, l'administration centrale de l'État, sont transformées, l'armée est profondément réformée et acquiert une organisation durable, qu'elle conserve durant tout le IVe siècle. À la suite de ces crimes, sa mère Hélène fait un pèlerinage en Terre sainte, resté célèbre[pi 8]. Cinq empereurs remarquables sur six choisissent, de leur vivant leur successeur car ils n'ont pas de fils, toutefois le choix se porte toujours sur de proches parents. Les deux césars protestent alors d'être maintenus dans des rôles subalternes. Ensuite, à partir probablement de 317, Constantin fait assister les césars[N 14] qu'il envoie en mission par un préfet du prétoire, tout en conservant à ses côtés un préfet. Le règne de Tibère, qui laisse un mauvais souvenir aux Romains, suivi par l'autorité tyrannique de Caligula, ainsi que la disparition du dernier représentant direct des Iulii, aurait pu mettre à mal le nouveau régime. Cette définition, issue de l'encyclopédie en ligne Wikipédia, est probablement la plus simple et concise qu'il soit, et elle est d'ailleurs fortement complétée dans les lignes qui suivent. Il fortifie ensuite le pays contre les Blemmyes, renforce les garnisons pour garantir la paix civile et réforme l'administration provinciale (division en trois provinces, nomination de commandants militaires distincts des gouverneurs civils)[19],[p 62]. Enfin, la place tenue par sa fille, qui épouse trois de ses successeurs possibles, préfigure l'importance des femmes dans la famille impériale[m 20]. Celui-ci meurt l'année suivante, alors qu'il marche contre l'usurpateur, en désignant Julien comme successeur[p 87]. Dans le même temps, le christianisme, d'abord persécuté, est progressivement accepté, encouragé, avant de devenir, en 380, la religion officielle et unique du monde romain (par l'édit de Thessalonique). La garde prétorienne assassine le nouvel empereur Pertinax et porte au pouvoir Didius Julianus. La cour grossit par l'augmentation du personnel du palais (organisé autour de la « chambre sacrée » — sacrum cubiculum) et par la multiplication des comites[N 15], c'est-à-dire des « compagnons » (francisés souvent en comtes). En août, Octave célèbre trois triomphes puis dédicace le temple du divin César et inaugure la Curie Julia[m 3]. The eastern empire exercised diminishing control over the west over the course of the next century. De nombreux scandales éclatent, ainsi que le grand incendie de Rome, qui détruit la plus grande partie de la ville pendant près d'une semaine. Ces pouvoirs militaires et civils sont légitimes, et il refuse le consulat perpétuel ainsi que la censure et la dictature, ce qui permet sous les apparences de maintenir les institutions républicaines[p 6], et met fin aux troubles à son retour à Rome[p 7]. En choisissant la date du 25 décembre, il contente les adeptes de Sol Invictus et ceux de Mithra, dieux très répandus et vénérés dans l'Empire et tous deux liés au soleil et à la lumière . J.-C. sans interruption, et qu'il n'occupe plus que deux fois en 5 et en 2 av. En 297, Galère, accouru du Bas-Danube, est vaincu en Mésopotamie durant le printemps[19].