D’ailleurs, bien qu’il existait à Alexandrie d’autres bâtiments tout aussi célèbres que le phare (la Grande Bibliothèque, le to… Selon Posidipe de Pella sur le phare d’Alexandrie : Les côtes ne sont pas propices aux marins. de systèmes utilisés en contexte terrestre comme le carroyage métallique ou le levé photographique à l’aide de repères marqués au sol. Le rapport qu'elle L'un d'entre eux, Ptolémée, membre de la famille des Lagides, reçu l'Égypte et devint roi sous le nom de Ptolémée Ier. privé, non officiel, issu du travail de compilation des oeuvres de différents auteurs. On désigne sous ce nom un simple îlot de forme oblongue et tellement rapproché du rivage qu'il forme avec lui un port à double ouverture. Alexandria is the second-largest city in Egypt located in the Mediterranean coastal. qui passaient régulièrement dans le port et avaient bien dû voir la même chose. Sur ce rocher s'élève une tour à plusieurs étages, en marbre blanc, ouvrage merveilleusement beau, qu'on nomme aussi le phare, comme l'île elle-même. ». Que reste-t-il du phare d'Alexandrie? 693-713, 1997. Ils ont même des retentissements en France. Chaque bloc nécessite un nettoyage du bloc, ce qui est Le phare d’Alexandrie ou l’utopie sous-marine. etc), la forme, les dimensions, les décors, et d'en faire un dessin, voire de le photographier. Cette merveille de l’antiquité a traversé les âges pendant près de 17 siècles, de -289 avant notre ère à 1303 de notre ère. Avec une hauteur de plus de 100 mètres (330 pi), il était si impressionnant qu'il a été inscrit sur la liste établie des sept merveilles du monde antique. Ce phare d'Alexandrie fut localisé en 1995 dans le port même d'Alexandrie, par l'archéologue français Jean-Yves Empereur. Le petit nombre et la variation des mesures données jusqu'ici sur la colonne de Pompée, ont engagé les citoyens Dutertre, Protain, Le Peyre et Norry, à en recueillir exactement toutes les proportions. Le phare d’Alexandrie fut construit en pierres de calcaire (car c’est une pierre qui se solidifie au contact de l’eau). Les informations sont rares à ce sujet, comme sur sa vie avant et après son passage en Égypte. Grand Phare d’Alexandrie en Égypte Le Grand Phare d’Alexandrie atteignait 135 m de haut et pouvait être vu à 50 km de distance de la rive. C'est l'un des monuments antiques le plus connu et le plus souvent représenté car c'était l'un des premiers phares et il était considéré comme la … Le résultat fut tel que, depuis, le mot phare (de l’île de Pharos, du latin pharus) est utilisé pour désigner communément ce type d’édifice. Note : Ce paragraphe est une reprise du livre de J.-Y. Entre la ville sous-marine de Cléopâtre, le phare d'Alexandrie, l'oasis de Siwa et les épaves de la bataille du Nil, les plongeurs ont l'embarras du choix. La lumière projetée du sommet du très grand édifice servait de repère. Mais, en 1923, le vent tourne, suite à de sévères accusations à son encontre. Est-ce qu’un tourisme s’est développé autour de ces cités englouties ? Il s'impliquera ensuite dans les activités coloniales françaises en Nouvelle-Calédonie et aux Nouvelles-Hébrides, toujours autour de grands travaux portuaires, mais mourra dans l'oubli, le 11 février 1957, à Paris, et le souvenir de sa découverte s'éteindra avec lui. Le phare d'Alexandrie a été construit sur l'île de Pharos à l'extérieur des ports d'Alexandrie, Égypte v. 300-280 AEC, sous les règnes de Ptolémée I et II. Devant l'entrée du site, se trouvent les superbes statues trouvées sous l'eau près du phare d'Alexandrie. J.-C. (la date exacte est inconnue) et duré une quinzaine d'années. pleine mer, le site subit, après chaque période de mauvais temps, des modifications de sa configuration que seul un travail méthodique permet de Si le phare d'Alexandrie était une prouesse architecturalede l'époque antique, la bibliotheca alexandrina inaugurée voilà deux ans l'est tout autant pour l'ère contemporaine. Le phare d'Alexandrie (du grec ancien ὁ Φάρος τῆς Ἀλεξανδρείας) était un phare situé à Alexandrie, en Égypte. De 6 à 10 ans. Son honorabilité ne pouvant être mise en doute, on lui impose une retraite anticipée, la plus faible des sanctions, mais ses recherches sur le port antique de Pharos sont aussitôt interrompues ; le 25 avril 1925, il quitte définitivement l'Égypte. Il détaille la configuration du port, sa situation exacte dans la rade et ses dimensions. Une vasque en diorite de plus de 2 mètres de diamètre, Plusieurs statues anthropomorphes dont deux colosses. Le baron belge Édouard Empain, constructeur notamment du métropolitain parisien, achète un terrain au gouvernement égyptien en 1906 pour un vaste projet immobilier et donne naissance à la ville d'Héliopolis, dans la banlieue du Caire. Nous avons représentant la reine Isis. L'une des sept merveilles du monde antique, le phare d'Alexandrie (également connu sous le nom de Pharos d'Alexandrie) était un exploit d'ingénierie phénoménal. La mer restitue les trésors d'Alexandrie. 170 bis Boulevard du Montparnasse, 75014 Paris 06 Le phare a été construit pour protéger les marins de la côte d’Alexandrie bien sûr, mais également, selon Jean-Yves Empereur, en tant qu’œuvre de propagande. Ces fouilles ont été réalisées selon un planning établi à l'avance, bien sûr. Mais son appel est resté sans suite, on ne sait pour quelle raison - officiellement. S. Morcos, Early discoveries of submarine archaeological sites in Alexandria, dans M. Mostafa et al. Sa construction aurait débuté vers -297 (la date exacte est inconnue) et duré une quinzaine d'années. bâtiments de l'époque hellénique. techniques, la plongée sous-marine n'étant pas, à l'époque, aussi efficace que de nos jours. Le romancier britannique Edward Morgan Forster, qui y travaille pour la Croix-Rouge en 1916 et 1917, s'intéresse au patrimoine égyptien et écrit un livre sur la ville, Alexandria, qu'il décrit en détail. Alexandrie, Egypte: Une ville moderne chargée d'histoire. de deux campagnes de deux mois chaque année. On y sortit des eaux entre autres un colosse de granit La ville tout entière a été construite de façon démesurée et le phare devait en être le symbole. fut établi sur une surface de 1,3 hectares. C'est un travail long qui consiste à repérer chaque bloc. On sait seulement que le ministre de France au Caire a informé le ministère des Affaires étrangères que Jondet était impliqué par une commission d'enquête dans l'affaire dite « des travaux du port de Suez ». Les ateliers : La fouille sous-marine. Le phare d'Alexandrie fut considéré comme la dernière des sept merveilles du monde antique et a servi de guide aux marins pendant près de dix-sept siècles (du IIIe siècle avant notre ère au XIVe siècle). Rien, cependant, n'a été entrepris depuis sur la partie Ouest du site. En 283 av. changements que le relief a subis depuis l’Antiquité. Focus on Alexandria, unesco, pp. C'est dans ce contexte colonial et moderniste que Gaston Jondet, alors conducteur des ponts et chaussées au service de navigation de la Seine, en France, obtient son détachement à Alexandrie en 1897 et redécouvre, en tant qu'ingénieur auprès du Service des phares et balises, le port antique submergé de Pharos. A sketch of his public life, in Bulletin de la Société d'Archéologie d'Alexandrie, vol. les pierres sont recouvertes d’une concrétion animale et végétale de plusieurs centimètres d’épaisseur, qu’il faut retirer à l’aide d’un grattoir Bien sûr le phare d'Alexandrie ne fut pas le premier de l'histoire, mais si on retient celui-là c'est pour son imposante silhouette et sa taille immense qui l'on rendu sans comparaison avec ceux qui existaient avant. L'Institut français d'archéologie orientale avait alors diligenté, dès 1994, une mission archéologique spécialiste des ruines helléniques sur les vestiges de l'île de Pharos. de blocs qui eux même pourront se regrouper entre eux, jusqu'à la reconstitution maximale possible à atteindre. Mais avant d'aller plus loin, remontons l'histoire du site archéologique. Depuis, personne n'a pu fouiller les fonds marins de la partie Ouest : aucun permis d'explorer n'a été délivré, malgré les requêtes de quelques scientifiques. Depuis septembre 2001, le CEAlex a encore perfectionné son procédé de repérage grâce à l’emploi d’un. de deux mois chacunes. 46, pp. La Méditerranée n'est pas spécialement riche en phare d'avant le IIIe siècle, mais les grecs avai… Le phare, symbole du rayonnement d’Alexandrie Grand bâtisseur, Ptolémée Sôter I er poursuit l’œuvre d’Alexandre le Grand. Quand Il avait obtenu du gouvernement français un congé illimité pour entrer au service du gouvernement égyptien et travaillait en qualité d'ingénieur adjoint au port d'Alexandrie. N° CPPAP : 0922 W 91526, Identifiez-vous pour accéder à vos contenus. Parmi les travaux à faire : La sauvegarde des berges par dépose sur les fonds marins de brise-lames en béton. aider les marins à naviguer dans le port d’Alexandrie en Égypte. L'Égypte dispose déjà d'un réseau ferroviaire depuis 1856, reliant Alexandrie au Caire. Puis commença la phase de cartographie. C… Il décrit les fonds, les sables, les murs et, dans la rade, les influences des marées, courants et vents sur les récifs et les côtes. On en connaît aujourd'hui la partie Est grâce à l'équipe de l'archéologue français Jean-Yves Empereur, qui a sorti de l'eau en 2002 le célèbre phare (voir l'encadré page 88). A l'heure actuelle, les fouilles se poursuivent pour dégager les vestiges de thermes et d'une villa de l'époque romaine. Le phare d'Alexandrie se situait en Egypte sur l'île de Pharaos (qui a donné le mot « phare »), située face à la ville d'Alexandrie.Cette île fut au cours des siècles reliée à la terre ferme par les alluvions du Nil, sur lesquelles on construisit une chaussée et un pont. Le site archéologique fut donc abandonné jusqu'en 1994. métallique afin d’atteindre la surface à observer. Le baron belge Édouard Empain, c… Il établit aussi que la dépression naturelle des fonds permettait le mouillage de flottes considérables dans d'excellentes conditions et que les bateaux au mouillage disposaient d'un vaste espace pour leurs préparations, à l'abri du vent. En revanche, la protection de la partie Ouest n'est toujours pas assurée, et personne n'a pu authentifier les théories, de Jondet. qu'elle le fut elle n'aurait pas eu les moyens d'étudier un site sous-marin. Le mythique Phare d’Alexandrie est également emblématique de la fascination qu’exerce encore sur l’imaginaire des riverains de ... Les monuments d’Alexandrie sortent de terre sous les directives de Ptolémée Ier. Sa construction aurait débuté entre -299 et -289 (la date exacte est inconnue) et duré une quinzaine d'années. Sauf mention contraire, les photos sont libres de droit. Jondet fréquente un cercle assez large d'écrivains et d'universitaires en Égypte, et ses travaux sont connus du milieu scientifique et littéraire. Le phare d’Alexandrie. Il avait même été promu au poste d'ingénieur en chef des ports et phares en Égypte. Avant de créer Alexandrie, l'empereur avait visité l'île, mais l'avait jugée trop petite pour ses projets, et Pharos avait été supplantée par le nouveau port, souligne l'ingénieur dans son mémoire. », Dès 1916, il appelle à approfondir le site, le port étant loin d'avoir révélé tous ses secrets selon lui : « Il reste à remplir un vaste programme de recherches que nos moyens ne nous permettent pas de réaliser ; et il serait désirable qu'il fût établi sur la base de nos travaux avec un développement capable d'apporter la pleine lumière sur les richesses archéologiques, aujourd'hui submergées, dont nous n'avons pu donner qu'un aperçu forcément incomplet. J.-Y. Fort de ces premières remontées une archéologue écossaise, Honor Frost, vint sur place pour travailler directement sur le site. Le Conseil Suprême des Antiquités égyptiennes a lancé l’idée de créer, autour du site immergé du phare d’Alexandrie, un musée sous-marin. Empereur et N. Grimal, Les fouilles sous-marines du phare d'Alexandrie, in C. R. de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 141e année, n° 3, pp. Les travaux ont commencé sous Ptolémée Ier mais achevés sous Ptolémée II et ont duré environ 12 ans. Les fouilles sous-marines portent principalement sur le site du phare d’Alexandrie et sur les épaves un peu plus au large. Découvert en 1960 à Kom el-Dekka, il est très bien préservé. Copyright 2013 - 2020 - Toute reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur. on dit "repérer", ça signifie indiquer sur un plan les coordonnées exactes, la position, l'inclinaison, puis d'identifier le matériau (granit, calcaire, - Le premier a été étudié par Gaston Jondet au début du XXe siècle, mais ses travaux sont tombés dans l'oubli. Les travaux sont commencé… L’emplacement du Phare d’Alexandrie Le site choisi est la pointe est de l’île de Pharos à l’endroit où se trouve aujourd’hui le fort de Qaitbay qui date de la fin du XVe siècle et qui est d’ailleurs construit en partie avec des blocs antiques qui appartenaient, entre autres, au Phare. levage. de France Benoît de Maillet, de passage sur place, croit reconnaître les restes du phare dans ce qu'il appelle... Puisque ce texte est avéré on imagine bien que si le consul de France a pu apercevoir ces vestiges, c'était aussi le cas des pécheurs et commerçants en répertoriant sur des fiches chaque bloc, ensuite en analysant leurs positions et leurs caractéristiques. qui tapissait le fond à cet endroit. Mais ce n'est pas une pleine volonté d'un administrateur quelconque qui permit de les lancer, ce fut territoire qui était devenu une province grecque quelques décennies avant. Il faudra donc attendre 1961 pour qu'un premier travail sérieux soit fait. Elles ont permis de cartographier le site sur lequel s'est effondré le phare et d'identifier certains - Le port antique et le phare d'Alexandrie sont sous les eaux. Mais l'époque n'était pas à l'exploration archéologique, et tant bien La simple évocation du nom d’Alexandrie fait hérisser les poils à cause de son Quand on dit "repérer", ça signifie indiquer sur un plan les coordonnées exactes, la position, l'inclinaison, puis d'identifier le matériau (granit, calcaire, etc), la forme, les dimensions, les décors, et d'en faire un dessin, voire de le photographier. Alexandrie, c’est la ville égyptienne au passé glorieux, riche et vivant. Dossier Pour la Science N°80 - Juillet 2013, 12 numéros + 4 hors-série en version papier + numérique, + Accès illimité à plus de 20 ans d'archives. Josquin DEBAZ est historien des sciences, chercheur au sein du Groupe de sociologie pragmatique et réflexive, à l'École des hautes études en sciences sociales (ehess), à Paris. Le phare d’Alexandrie ne fut pas le premier de l’histoire, mais sa hauteur et sa lumière de grande portée l’ont rendu sans comparaison avec ceux qui existaient. Ce site Internet est un site dernier put engager les explorations, sous la direction de l'Institut français d'archéologie orientale. La cartographie a été mise en oeuvre à l’aide de méthodes traditionnelles telles que la triangulation, mais également grâce à des adaptations En revanche, le phare d'Alexandrie, lui aussi sous les eaux, est de mieux en mieux connu. Il est l'oeuvre de Kamel Abul Saadat, un archéologue amateur qui fit une J.-C. au XIVe siècle). Les Pyrénées Orientales. Il fallut tout d'abord établir les limites du site de recherche, qui En 1992, le ministre égyptien de la Culture avait été alerté sur la menace immobilière qui pesait sur le site entier, Est et Ouest. Seule une coopération internationale entre archéologues permettrait d'entreprendre aujourd'hui des fouilles approfondies pour mettre enfin au jour le port antique de l'île de Pharos et confirmer l'extraordinaire richesse de la partie du site encore submergée. Les fouilles archéologiques sous-marines du phare d'Alexandrie se déroulent depuis les années 90, en deux campagnes annuelles L'ancienne île de Pharos, à Alexandrie, est un lieu d'une grande richesse. [...] La pointe qui termine la petite île de Pharos n'est elle-même qu'un rocher battu de tous côtés par les flots. Phare d'alexandrie reconstruction. 33-45, 2000. Nos interventions, pourtant nécessaires à l’étude, sont parfois responsables de ces désordres, puisqu’elles perturbent la stabilité Ce De Foix obtient qu'à l'égal de l'architecte d'Alexandrie, Sostrade de Cnide , sa mémoire soit célébrée sous la forme d'un buste et d'un poème. assez chronophage. Néanmoins, de nombreux vestiges de constructions ont été exhumés sur l'île, qu'il énumère avec des descriptions précises : citernes, nécropoles, chambres funéraires, que l'on aperçoit aux basses eaux, surtout quand elles sont claires. La porte monumentale est un exemple de l'utilité de ces travaux, puisque sa reconstitution est identique aux Il a été dédié au dieu sauver pour la sauvegarde des navigateurs. Ce fut le point de départ des fouilles, destinées initialement à débarasser le fond marin des blocs qui Ptolémée Ier lança alors la construction d'un phare car Alexandrie était un grand port. Le phare d'Alexandrie fut considéré comme la dernière des sept merveilles du monde antique et a servi de guide aux marins pendant près de dix-sept siècles (du III e siècle avant notre ère au XIV e siècle).Sa construction aurait débuté entre 299 et 289 av. Ainsi son célèbre Phare (le « Pharos ») et l’ancienne grande bibliothèque ont disparus. Celle-ci se développa rapidement et devint une des villes les plus importantes du monde grec. L'expert accuse Jondet de sérieuses négligences, et l'ingénieur est suspendu de ses fonctions le 20 juillet 1924. Le 4 octobre 1995, l’équipe de l’archéologue Jean-Yves Empereur, qui dirigeait le Centre d’Etudes Alexandrines (CEAlex), sortait de l’eau une vingtaine de statues du célèbre Phare d’Alexandrie, sous les yeux du ministre de la culture égyptien de l’époque, Farouk Hosni, et devant la presse internationale. Une série est une suite de blocs ayant un lien entre eux. Aude PIVIN est journaliste et traductrice. Empereur, Alexandrie redécouverte, Stock, 1998. Il installa sa capitale dans le delta du Nil, à Alexandrie, ville fondée par Alexandre. plutôt un concours de circonstance : Il fallut, au début des années 90, faire des travaux sur le fort Qaitbay, qui commençait à en avoir besoin. Jusqu'à 20 participants par groupes de 2 ou 3. Empereur, Alexandrie redécouverte, Fayard, 1998. Ces fouilles donnent accès à l’histoire de la ville d’Alexandrie depuis sa fondation en 331 avant J.-C. jusqu’à nos jours. Au début du xxe siècle, un ingénieur français redécouvrit le port antique de Pharos, à Alexandrie. À d’autres endroits, À ce jour, les chercheurs qui s'intéressent au port antique se fondent donc sur les descriptions du site laissées par Jondet, sous la forme d'articles, d'un mémoire et de quelques notes parus entre 1908 et 1921. En juillet 20015 il y avait 2843 blocs d'identifiés. Et la situation actuelle ressemble au statu quo. Il y a : L'étude de ces éléments prouve que le remploi était une pratique courante à l'époque, les éléments de l'Egypte ancienne était utilisés sur des Son travail est notamment reconnu par la Société de géographie de Paris, qui lui décerne le prix Jules Girard. Le port antique était situé, avant sa submersion, à l'Ouest du delta du Nil et se détachait en avant de la côte basse, à l'endroit où Alexandrie fut bâtie. Ses travaux de reconnaissance, menés à l'aide de lunettes d'eau (tubes optiques de quelques mètres de long) et de sondes, lui permettent d'établir des relevés topographiques et hydrographiques clairs et précis. En particulier, il était persuadé que l'île était connue d'Alexandre le Grand. aussi ces fouilles qui permirent de comprendre comme le phare s'est abatue, le long de quelle ligne de secousses et dans quel ordre Il retrouve un grand brise-lames. Ses observations sur la rade d'Alexandrie, accompagnées d'un important travail de collation de cartes du site, constituent une description exceptionnelle des fonds autour de l'île de Pharos. 12 numéros + 4 hors-série en version numérique, Pour la Science première étude du site qui permit d'en voir toute l'ampleur. Le Phare et le port d'Alexandrie vus par Maerten van Heemskerck (1498-1574), un peintre hollandais célèbre pour sa série consacrée aux Sept Merveilles du monde. Le temps passé sur les dessins est en outre augmenté par une visibilité d’ordinaire mauvaise en les pierres se sont écroulées. Cette étude marqua l'administration égyptienne qui engagea des opérations de renflouement ), Underwater Archaeology and coastal management. En effet, ouvert au nord et à l’ouest sur la The discoverer of the ancient harbor of Alexandria. En raison de l'importance historique d'Alexandrie en Égypte et de son emplacement le long de la Méditerranée, cet arrêt est de plus en plus apprécié des plongeurs. Ces fouilles ont été réalisées selon un planning établi à l'avance, bien sûr. Forster qualifie d'« inégalées » toute sa série de vues et de cartes du port, et en reproduit même deux dans son livre Alexandria, paru en 1922. les désordres sont causés par l’effondrement de parties en surplomb des plateaux où reposent les pièces antiques ; cela donne une idée des Il a été découvert au début du xxesiècle par un ingénieur français des ponts et chaussées, Gaston Jondet (1866-1957), alors qu'il était en poste à Alexandrie. Le littoral d'Alexandrie est assez plat, ce qui n'accommodait pas les navigateurs. La revue Le Mercure de France signale en 1913 l'article de Jondet paru dans le Bulletin de la Société d'archéologie d'Alexandrie. Lorsqu'on examine l'ampleur de ce projet et qu'on songe à la témérité de son exécution, il semble bien qu'il a été dicté par une puissance souveraine servie par une incomparable largeur de vues ; la facilité de ses chenaux d'accès désignait ce port comme l'aboutissement logique des routes de la mer et sa création s'imposait au génie réalisateur capable de conquérir et de garder la maîtrise de la Méditerranée.

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