et ne sont pas capables de faire une patrie!" Citation célèbre . La voile avait tourn�. La femme de Julien les engagea � ne pas l'attendre. La Simonne l'�pongeait avec un linge, en se disant qu'un jour il lui faudrait passer par l�. D'abord on y distinguait vingt-quatre l�vriers barbaresques, plus v�loces que des gazelles, mais sujets � s'emporter, puis dix-sept couples de chiens bretons, tiquet�s de blanc sur fond rouge, in�branlables dans leur cr�ance, forts de poitrine et grands hurleurs. L'homme effroyable se renversa la t�te - et empoignant les barreaux, y colla son visage qui avait l'air d'une broussaille, o� �tincelaient deux charbons. Ce jour-l�, il lui advint un grand bonheur, - au moment du d�ner, le n�gre de Mme de Larsonni�re se pr�senta, tenant le perroquet dans sa cage, avec le b�ton, la cha�ne et le cadenas. En suite les Galil�ens d�nonc�rent Ponce-Pilate. Pour qu'il grandisse, il faut que je diminue" Antipas et Manna�i se regard�rent. Quand il les eut d�vor�s, la table, l'�cuelle et le manche du couteau portaient les m�mes taches que l'on voyait sur son corps. Mais Aulus dit en riant: Le Proconsul feignit de n'avoir pas entendu. D'autres docteurs l'auraient sauv�e! H�rodias l'entendit � l'autre bout du palais. Vitellius s'obstinait � rester. Rapproche-toi, R�chauffe-moi! Mais il y pense depuis très longtemps. F�licit� le poussait dehors poliment - "Vous en avez assez, monsieur de Gremanville! On avait reconnu Iaokanann. Elle le regardait comme autrefois, en se fr�lant contre sa poitrine, avec des gestes c�lins. ", Et tous les trois ayant pris la t�te de Iaokanann s'en all�rent du c�t� de la Galil�e.-. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de ⦠avale le lait caill� de ses brebis! Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations ou Le Monde. Alors elle dit: Sa t�te retomba; et machinalement, elle soulevait de temps � autre, les longues aiguilles sur la table � ouvrage. Bourais leva les bras, il �ternua, rit �norm�ment, une candeur pareille excitait sa joie; et F�licit� n'en comprenait pas le motif, elle qui s'attendait peut-�tre � voir jusqu'au portrait de son neveu, tant son intelligence �tait born�e! Puis un vent d�sordonn� soulevait la poussi�re en tourbillons. - "Quelle est cette chose que tu m'annon�ais comme importante?". Et il tr�pignait, �cumait, avec des hurlements de b�te fauve. D'autres fois une troupe de p�lerins frappait � la porte. 2474 fiches de lecture. Il connut la faim, la soif, les fi�vres et la vermine. Cependant les splendeurs destin�es � son fils l'�blouissaient, bien que la promesse n'en f�t pas claire, et qu'il dout�t m�me de l'avoir entendue. Hérodias de Flaubert (in Trois contes) Personnages principaux Le Tétrarque Hérode Antipas Hérodias Vitellius Mannaeï Iaokanann Résumé par chapitres Chapitre 1 : Antipas est inquiet. Un commandement les faisait aboyer, des cailles s'envolaient, et les dames des alentours convi�es avec leurs maris, les enfants, les cam�ri�res, tout le monde se jetait dessus, et les prenait facilement. Elle �tait tr�s lourde, et on la surchargeait par toutes sortes de bagages et de fardeaux, sans compter les b�tes de somme qui ruant de peur augmentaient l'encombrement. Tout � coup, le chant d'un coq vibra dans l'air. Il d�grafa son manteau, et l'abattit sur elles comme un filet. reprit-elle "ils acceptent tous les ma�tres! Les garçons à droite; les filles à gauche emplissaient les stalles du chÅur; le Curé se tenait debout près du lutrin; su⦠Il d�gaina son sabre. lui vint une angine, peu de temps apr�s, un mal d 'oreilles - trois ans plus tard, elle �tait sourde; et elle parlait tr�s haut, m�me � l'�glise. Flaubert expérimente d'ailleurs des difficultés dans son entreprise d'écriture, mais aussi d'un point de vue personnel. vous �tes folle" Ensuite, elle inspecta tous les jardins de Pont-l'Ev�que et elle arr�tait les passants. Elle communiquait avec une chambre plus petite, o� l'on voyait deux couchettes d'enfants, sans matelas. Quand sa m�re l'embrassait, il acceptait froidement son �treinte, paraissant r�ver � des choses profondes. Un pouvoir sup�rieur d�truisait sa force, - et pour s'en retourner chez lui, il rentra dans la for�t. Julien souriait en l'�coutant, mais ne se d�cidait pas � satisfaire son d�sir. Elle s'�chappait la nuit, et parvenue au rendez-vous, Th�odore la torturait avec ses inqui�tudes et ses instances. Le front dans les deux mains, il pleura pendant longtemps. Quant aux habits, elle poss�dait de quoi se v�tir jusqu'� la fin de ses jours, et �pargnait l'�clairage en se couchant d�s le cr�puscule. Et tous les animaux qu'il avait poursuivis se repr�sent�rent, formant autour de lui un cercle �troit. Julien fut �bloui d'amour, d'autant plus qu'il avait men� jusqu'alors une vie tr�s chaste. A des �poques ind�termin�es Mme Aubain recevait la visite du marquis de Gremanville, un de ses oncles, ruin� par la crapule et vivant � Falaise sur le dernier lopin de ses terres. Il restait au milieu, glac� de terreur, incapable du moindre mouvement. Ses angoisses �taient pourtant violentes? Les r�ponses furent g�n�ralement affirmatives. Tous les conqu�rants avaient �t� ch�ti�s! L'écriture de ce recueil correspond à la période de la genèse du roman Bouvard et Pécuchet, qui accapare alors énormément l'écrivain. Quand il entra dans sa chambre, du cinnamome fumait sur une vasque de porphyre; et des poudres, des onguents, des �toffes pareilles � des nuages, des broderies plus l�g�res que des plumes, �taient dispers�es. Extrait du résumé du livre âTrois contesâ Trois contes est un recueil de trois récits, écrits puis réunis par Gustave Flaubert (1821-1880). dans les Trois contes de Flaubert Masâoud NAZRI-DOUST Maître assistant, Université Shahid Chamran nazridust@yahoo.fr Somaye GOUDARZI MA ès-lettres somaye_goodarzi80@yahoo.com Résumé Les Trois contes de Flaubert constituent un recueil composé dâUn cÅur simple, de La Légende de Saint Julien LâHospitalier et dâHérodias. Le sanglier lui frottait les talons avec ses d�fenses, le loup, l'int�rieur des mains avec les poils de son museau. Ses discours cri�s � des foules, s'�taient r�pandus, circulaient, elle les entendait partout. Elle ne sortait gu�re, afin d'�viter la boutique du brocanteur, o� s'�talaient quelques-uns des anciens meubles. Le premier des Makkabi vous a chass�s d'H�bron, Hyrcan forc�s � vous circoncire!" Mais le T�trarque criait plus fort "Viens! Mais � peine dans sa chambre, elle s'y abandonna, � plat ventre sur son matelas, le visage dans l'oreiller, et les deux poings contre les tempes. Fiche de lecture et résumé de Flaubert (cliquez sur le titre ou l'auteur pour effectuer une recherche). - "Je veux que tu me donnes dans un plat... la t�te..." Elle avait oubli� le nom, mais reprit en souriant: "La t�te de Iaokanann!". Le paquebot, que des femmes halaient en chantant, sortit du port. Il retournera vos membres dans votre sang, comme de la laine dans la cuve d'un teinturier. Puis il s'avan�a dans une avenue de grands arbres, formant avec leurs cimes comme un arc de triomphe, � l'entr�e d'une for�t. Des gouttes, suintant du matelas, tombaient une � une sur le plancher. Ils s'abandonn�rent � des projets d'ind�pendance. Le malaise devenait intol�rable. Ils firent mille questions sur Julien. Des mouches bourdonnaient; le Soleil faisait luire la rivi�re, chauffait les ardoises. © FichesDeLecture.com, Tous droits réservés, Résumés et analyses littéraires pour le bac, Encore 5 téléchargements disponibles ce mois-ci. Les remparts �taient couverts de monde quand Vitellius entra dans la cour. - et ne laisse entrer personne! dit H�rodias "il se nomme Phanuel, et cherche � voir Iaokanann, puisque tu as l'aveuglement de le conserver!". Un Pharisien la retourna curieusement, - et Manna�i, l'ayant remise d'aplomb, la posa devant Aulus, qui en fut r�veill� - Par l'ouverture de leurs cils, les prunelles mortes et les prunelles �teintes semblaient se dire quelque chose. Les morts, perc�s au c�ur tout de suite n'avaient pas m�me boug�. Bient�t on distingua le ronflement des ophicl�id�es, les voix claires des enfants, la voix profonde des hommes. Souvent il fermait les yeux t�chant, par la m�moire, de revenir dans sa jeunesse; - et la cour d'un ch�teau apparaissait, avec des l�vriers sur un perron, des valets dans la salle d'armes - et sous un berceau, de pampres un adolescent � cheveux blonds entre un vieillard couvert de fourrures et une dame � grand hennin. 32 Flaubert (1997), p. 998 (George Sand, lettre à Gustave Flaubert, 18-19 décembre 1875). La robe abaiss�e jusqu'aux hanches, il gisait derri�re un monceau de victuailles, trop repu pour en prendre, mais s'obstinant � ne point les quitter. Pas avec les mains - non! Il r�lait - et ne put que dire: - "Je l'ai vu! A l'�glise, elle contemplait toujours le Saint-Esprit, et observa qu'il avait quelque chose du perroquet. Depuis son enfance, elle nourrissait le r�ve d'un grand empire. Puis sa m�re mourut, ses s�urs se dispers�rent, un fermier la recueillit, et l'employa toute petite � garder les vaches dans la campagne. Quelquefois, dans un r�ve, il se voyait comme notre p�re Adam au milieu du paradis, entre toutes les b�tes, - et en allongeant le bras, il les faisait mourir - ou bien, elles d�filaient deux � deux, par rang de taille, depuis les �l�phants et les lions jusqu'aux hermines et aux canards, comme le jour qu'elles entr�rent dans l'arche de No�. Mais tous deux ch�rissaient l'enfant d'un pareil amour, - et le respectant comme marqu� de Dieu, ils eurent pour sa personne des �gards infinis. Résumé du conte: Félicité qui a cinquante ans, est au service de Mme Aubain, veuve endettée et mère de deux enfants, qui a dû emménager dans une maison héritée de ses ancêtres à Pont-l'Évêque. La fortune du p�re d�pendait de la souillure du fils; - et cette fleur des fanges de Capr�e lui procurait des b�n�fices tellement consid�rables qu'il l'entourait d'�gards, tout en se m�fiant, parce qu'elle �tait v�n�neuse. Il devint comme elles. s'�cria El�azar. Des femmes pass�rent dans la cour avec un bard d'o� d�gouttelait du linge. Mme Aubain tremblait un peu. De hautes colonnettes, minces comme des roseaux supportaient la vo�te des coupoles, d�cor�es de reliefs imitant les stalactites des grottes. Le Cur� discourait, les enfants r�citaient, elle finissait par s'endormir; et se r�veillait tout � coup, quand ils faisaient en s'en allant claquer leurs sabots sur les dalles. Leur dieu pouvait bien �tre Moloch, dont il avait rencontr� des autels sur la route; - et les sacrifices d'enfants lui revinrent � l'esprit, avec l'histoire de l'homme qu'ils engraissaient, myst�rieusement. F�licit�, bien que nourrie dans la rudesse, fut indign�e contre Madame, puis oublia. Manna�i!". et il l'avait trouv�e sur le seuil, �tant sortie de sa couche, quand le gnomon du palais marquait la troisi�me heure, l'instant m�me o� il abordait J�sus. Elle avait trois nefs comme une basilique, et que s�paraient des colonnes en bois d'algumi, avec des chapiteaux de bronze couverts de sculptures. Il �tait rentr�, et reparti � la campagne. Elle avait ob�i � la volont� de Dieu, en occasionnant son crime, et devait prier pour son �me, puisque d�sormais il n'existait plus. - "Mais ton grand-p�re balayait le temple d'Ascalon! La fureur d'H�rodias d�gorgea en un torrent d'injures populaci�res et sanglantes. La Voix grossissait, se d�veloppait roulait avec des d�chirements de tonnerre et l'�cho dans la montagne la r�p�tant, elle foudroyait Machaerous d'�clats multipli�s. Ils �taient blonds - et extraordinaires de longueur � son �ge. Virginie s'y promenait � son bras, sur les feuilles de pampre tomb�es. Il resta pendant la messe � plat ventre au milieu du portail, les bras en croix, et le front dans la poussi�re. Un jour d'�t�, elle se r�signa; - et des papillons s'envol�rent de l'armoire. La sienne en redoubla. On lui offrit une coupe pleine de vin et d'aromates. Vitellius ne lui avait rien confi� de ses projets militaires. Par un effort supr�me de sa volont� il fit un pas. Les persiennes n'ouvraient plus. Certainement, object�rent les Pharisiens, il existait des pratiques, des herbes puissantes. Fabu mena�ait de lui tordre le col, bien qu'il ne f�t pas cruel malgr� le tatouage de ses bras, et ses gros favoris. - "Ne craignez rien!" Il s'�loigna. [texte �tabli par Peter Michael Wetherill]. Ensuite, il alla vers son appartement. Mais des formes remu�rent dans l'ombre ind�cise des tombeaux, et il en surgit des hy�nes, tout effar�es, pantelantes. Il se pr�senta un arc sur l'�paule, un fouet � la main. Un vieux piano supportait sous un barom�tre un tas pyramidal de bo�tes et de cartons, Deux berg�res de tapisserie flanquaient la chemin�e en marbre jaune et de style Louis XV. D'autres fois, ayant pass� la Toucques en bateau, ils cherchaient des coquilles. A sa gauche un petit mousse les poings sur les hanches et le b�ret sur l'oreille.
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