origine de la langue française
murs (masculin singulier), murum > mur (accusatif singulier) ; máre > *maer > mer ; rosa > rosa (prononcé [rozë])[25]. Aujourd'hui, ce phonème est réduit au h graphique dit « aspiré », destiné à empêcher la liaison avec la voyelle du terme précédent. alors que le français (francien) tend à se rapprocher du latin sous l'action des clercs et des érudits dès la fin du Moyen Âge et surtout à la Renaissance avec l'emprunt de nombreux mots au latin classique, mais aussi à l'italien. À la faveur de l'implantation de populations nordiques et d'un certain bilinguisme dans certaines parties de la Normandie, un certain nombre de vocables issus du vieux norrois (et du vieil anglais) pénètrent l'idiome roman local, avant de se transmettre pour partie à l'ancien français, qui s'enrichit d'environ 50 mots issus de cette langue, principalement des termes maritimes : agrès (< a- + greiði), carlingue (< kerling), cingler (anc. Il faut attendre entre 880 et 881 pour le premier texte littéraire, la Séquence de sainte Eulalie, encore que l'on puisse considérer que la langue de ce texte est plus du picard que de la langue d'oïl de Paris[18]. Ça ne mange pas de pain. Histoire du français: Une des vidéos montre l’évolution de la langue française à travers le temps en commençant par la langue celte parlée par les Gaulois. Chevallet, Joseph Balthazar Auguste Albin d'Abel de, baron, 1812-1858. Activité 3. Le 18 décembre dernier, l’UNESCO a fêté la langue arabe. Cette prononciation du [h] s'est atténuée au cours de l'ancien français, pour disparaître totalement vers le XVIe siècle, sauf dans certains dialectes d’oïl où elle subsiste encore. Malgré l'apparente similitude des deux langues (syntaxe, numération, morphologie), il y a peu de continuité entre le gaulois et le latin. Le 4 août 1994, à la suite de la loi de 1975, est promulguée la loi dite loi Toubon qui tend à imposer l'utilisation du français dans nombre de domaines (affichage, travail, enseignement, etc.) Histoire de la langue française ... Des mots français d'origine étrangère A1/A2. Ils sont surtout relatifs au terroir, comme char, bruyère, chêne, if, chemin, caillou, ruche, mouton, tonneau. Surtout chez les Français, les réformes ont toujours du mal à s’imposer. Sous l’influence du francique, un groupement de langues se forme dans le nord : ce sont les langues d’oïl. Du Ve au IXe siècle, en Gaule du Nord, le gallo-roman et le germanique cohabitent souvent. Il ne s'est pas encore, à cette époque, complètement amuï, ce qui constitue une caractéristique du français par rapport aux autres langues romanes. Le français porte mal son nom, qui vient du peuple germain qu´étaient les Francs Or notre langue n'est pas germanique, elle est romane, c'est-à-dire d'origine latine, et ce n'est que plus tard qu'elle subit l'influence des Francs. pozzo, esp. Voir aussi Liste des graphies des phonèmes du français. This is a reproduction of a book published before 1923. En somme, on parle français à partir du moment où on commence à l’écrire. Leur importance « distingue fortement le français des autres langues romanes[19] » et explique en partie la précocité de la langue française par rapport aux autres langues romanes[20], même si l'ensemble des langues romanes a reçu directement du latin vulgaire (par emprunts) un certain nombre de germanismes[21]. Clément Marot, fasciné par la Renaissance en Italie, importe en France la règle de l'accord du participe passé utilisée dans la langue italienne[35]. À la veille de la Révolution française, on estime qu'un quart seulement de la population française parle français, le reste de la population parle des langues régionales. Dans : Gaston Zink éd., L'ancien français (pp. Retranscrits par un témoin de la scène, les serments de Strasbourg sont ainsi à la fois l’acte de naissance de la langue allemande et de la langue française. Au terme de la Guerre des Gaules (de 58 av. Aux XIVe et XVe siècles, la France vit des heures sombres : la peste noire et la guerre de Cent Ans déciment la population ; l’autorité monarchique est au bord du gouffre. Le 7 janvier 1972, le gouvernement français promulgue le décret no 72-9 relatif à l’enrichissement de la langue française, prévoyant la création de commissions ministérielles de terminologie pour l’enrichissement du vocabulaire français. Même s'il n'existe pas de témoignages directs du gallo-roman, les linguistes le déduisent de formes bas latines et d'ancien français véritablement attestées ou non. Suivez dans notre article le périple linguistique de dix autres mots français d’origine arabe et persane ! Mais comme pour ce dernier, la forme en -el a été éliminée au profit de celle en -o. Néanmoins, bel a été conservé devant les voyelles pour éviter le hiatus. La langue du roi de France 2. Les consonnes affriquées apparaissent : [k] se palatise devant e et i devenant ainsi kʲ/tʲ puis [t͡ʃ] (en Italie) et [t͡s] (en Espagne et en Gaule), éventuellement sonorisé par lénition entre deux voyelles (en Gaule) : placēre « plaire », prononcé [plakʲerɛ], tardivement [plat͡serɛ], devenu [plajd͡zer] en gallo-roman, d'où enfin plaisir en ancien français et plazer en occitan moyen. Par contre, la postposition de cette épithète dénote la volonté du locuteur de mettre en relief ce même adjectif en lui donnant sa signification primitive et concrète, par exemple : urbanus praetor « un préteur spirituel » ≠ praetor urbanus « un préteur urbain » Ce cas est exactement parallèle au français moderne un grand homme et un homme grand. *FREE* shipping on qualifying offers. Les emprunts directs au latin, dit « emprunts savants » relativisent la langue et provoquent souvent la création de doublets ou doublons : frêle / fragile ; grêle / gracile ; colombe (voir le dérivé colombage) / colonne ; etc. Par la suite le français, toujours autour du noyau parisien, se diffusera en France, en Europe et dans le monde[1]. Les événements, les institutions et la langue. Ainsi le bas latin vespa va-t-il devenir *wespa en gallo-roman septentrional, pour aboutir à guêpe en français central "francien" (attesté sous la forme wespe chez Marie de France en 1180[22], dialectal we[s]pe, devenu parfois vêpe plus tardivement), tout comme gué, gui, goupil « renard », etc. S’ensuit une longue réforme de la langue promue par les académiciens, pour la régulariser et y réintroduire des vocables latins. Oïl et océtaient les mots pour dire « oui » dans chacun de ces deux groupes linguistiques. De plus, on a souvent tendance à faire remonter notre langue au gaulois, langue celtique, ce qui est une erreur. L’éclat et la puissance de la monarchie française, le raffinement de la culture, les perfectionnements apportés à la langue par l’Académie et les grammairiens, l’influence non négligeable des populations protestantes émigrées, font que le français déborde rapidement, aux xvii e et xviii e siècles, le cadre de la … ». Le français a aussi été influencé par la langue de ses pays voisins comme : l'anglais, l'espagnol, l'italien, l'arabe, etc. Au Ier siècle de notre ère, après 800 ans de guerre, l’empire romain s’étendait de l’Egypte à l’Angleterre, de l’Asie mineure à l’Espagne et de la Germanie à l’Afrique du nord. Au XIVe siècle, Les Enseignemenz, livre de recettes, écrit entre 1304 et 1314 recommande : « Por blanc mengier — Se vos volez fere blanc mengier, prenez les eles e les piez de gelines e metez cuire en eve, e prenez un poi de ris e le destrempez de cele eve, puis le fetes cuire a petit feu, e puis charpez la char bien menu eschevelee e la metez cuire ovec un poi de chucre. C'est le bilinguisme dans l'armée qui explique pourquoi les Serments de Strasbourg de 842 furent écrits en romana lingua et en teudisca lingua (teudisca, on rencontre aussi thiotisca et theodisca, de même racine que l'allemand deutsch, l'ancien français thiois et l'italien tedesco > « tudesque » (XVIIIe siècle) ; les alternances t/th et eu/eo/io reflètent des tentatives diverses de transcrire des sons absents de l'alphabet latin). Il était même de mode de donner aux enfants des prénoms germaniques, mode qui se perpétua, puisque la plupart des personnes au IXe siècle portent un prénom de cette origine (par exemple Gérard et Bernard, ce qui explique qu'aujourd'hui ces deux prénoms se situent respectivement au deuxième et troisième rang des patronymes les plus portés en France, en excluant les variantes régionales comme Girard, Guérard, Grard, Besnard, Bénard). Afin d'enrichir leurs œuvres, ils utilisent aussi bien les mots « nobles » que les mots « bas ». les mots d’origine gauloise ou celtique sont encore bien présents dans la langue française et attestent de cette volonté de préserver l’héritage culturel et l’histoire de la France en les préservant dans sa langue. La domination culturelle du latin La langue de prestige La création des latinismes Un phénomène ininterrompu de latinisation 5. Comment est née la langue française ? Publics maitrisant peu la langue française, peu ou pas scolarisés dans le pays d’origine; Type de parcours ?Apprentissage intensif de la langue écrite et orale, avec possibilité en fin de parcours d’effectuer les modules de culture numérique et d’accès aux droits. Par l’ordonnance de Villers-Cotterêts, en 1539, le français devient la langue du droit et de l’administration au détriment du latin. Toutefois, l’usage garde ses droits et nombreux sont ceux qui malaxèrent cette langue vivante, au premier rang desquels Molière : on parle d’ailleurs de la « langue de Molière ». Cette situation n’évolue que très lentement alors que l’usage du français s’étend dans les cours européennes et jusque de l’autre côté de l’Atlantique. Elle est célébrée sur les cinq continents. Le pronom « on » (de (h)om/homme), propre au français, pourrait lui aussi être un calque du germanique (allemand mann/man, néerlandais man/men, danois mand/man et voir Loi des nasales spirantes ingvaeoniques). Le latin médiéval y puise notamment des mots scientifiques (en particulier dans le domaine de la médecine, de l’alchimie, des mathématiques et de l’astronomie) et des termes issus de la civilisation des Maures : Le développement du commerce des grandes cités italiennes avec des pays de langue arabe, enrichit la langue française en termes liés à ces activités commerciales : arsenal, avarie (< italien génois avaria) ; camphre (< latin médiéval camphora < italien canfora) ; coton (< italien cotone) ; douane (< ancien italien doana, dovana), magasin (< italien magazzino) ; matelas (< italien materasso) ; orange (< italien arancia) ; sucre (< italien zucchero)[26],[32], etc. De nos jours encore, une loi votée par le Parlement de Westminster ne sera promulguée qu'une fois que la sanction royale aura été communiquée au Parlement par les mots La Reyne le veult ou pour certaines lois par une formule légèrement différente, mais toujours en français (quoique prononcé à l'anglaise) dans le texte. La langue française est le site de référence sur le français : articles sur l'orthographe, grammaire, conjugaison, littérature et bien plus. Cette décision marque la première reconnaissance de la langue parlée. » Cet ordre des mots qui rejoint pourtant celui du latin classique est sans doute même davantage redevable à l'influence du superstrat germanique, puisqu'il est même une donnée importante pour distinguer les composés toponymiques du nord de la France de ceux du domaine occitan et dans une moindre mesure ceux du nord du domaine d'oïl de ceux du sud de ce même domaine, par exemple le type Neufchâtel, Neufchâteau du nord qui s'oppose au type Châteauneuf, Castelnau plus au sud. Les origines du français. À l’issue du Concile de Tours en 813, Charlemagne impose de prononcer les homélies dans la « langue romane rustique », autrement dit, dans les dialectes locaux. Be the first. 1858, tome 19. pp. L'influence de la langue arabe Les emprunts de l'arabe au français Le h « aspiré » est la trace d'un ancien [h] prononcé. Origine et formation de la langue française, par A. de Chevallet.. Elle n'existait pas au début de l'ère chrétienne (on n'utilisait alors que les majuscules actuelles) ; ainsi la lettre « v » s'écrivait « V » en majuscule et « u » en minuscule, et transcrivait aussi bien la consonne [v] ou la voyelle [y] (le « u » français ou le ü allemand). Jusque là, si les plaidoiries se faisaient en français, les jugements étaient rendus en latin. Parce que le français est parlé par 274 millions de personnes, en France, en Belgique, au Québec, dans plusieurs pays d'Afrique… avec des accents différents !. Pour tracer l'histoire de la langue française comme une « langue romane», il faut revenir à l'annexion de la France ancienne (ou ce qu'on appelait la Gaule) par l'Empire romain. Les étymons gallo-romans se notent généralement en petites capitales : latin classique TOTU > *TŌTTU (l'astérisque signifie que cette forme n'est pas attestée) > ancien français tot > français tout. La littérature et la prise de parole à l'écrit ont jouéun rôle capitaldans l'histoire et dans l'évolution du français tel que nous le connaissons aujourd'hui. L'affirmation du français. En outre, les émigrés étaient essentiellement des citadins de la France du nord, c'est-à-dire Paris et grand ouest, et ils étaient plus ou moins compétents en français. néerl. L'usage des patois et dialectes devient alors synonyme de « régression sociale », comme réminiscence de l'Ancien Régime, de même que l'usage du latin. La langue se précise. Pendant la Renaissance, la société cultivée continue d'apprendre et d'employer le latin et le grec ancien dans les universités. La codification se poursuit : le Dictionnaire de la langue française d'Émile Littré en 1873 reflète un état de la langue française classique et du bon usage littéraire entre le XVIIe siècle (grand siècle que le dictionnaire privilégie) et le XIXe siècle. Origine et formation de la langue française. Origine et formation de la langue française. Malgré l'apparente similitude des deux langues (syntaxe, numération, morphologie), il y a peu de continuité entre le gauloiset le latin. Mouton, bruyère, charpentier, ruche, javelot, etc. Entre les zones d’ombres, les hypothèses hasardeuses et même un soupçon de mauvaise foi, l’étude diachronique de la langue nous renseigne ainsi sur l’Histoire de la France, oscillant toujours entre sa forte aspiration à une unité souvent factice et la réalité de sa diversité. Plusieurs des mots tombés en désuétude avaient été empruntés auparavant par l'anglais et sont pour la plupart toujours en usage dans cette langue. J.-C. à 51 av. Sur le plan national, la Révolution va au-delà de l'ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) puisque les Jacobins imposent le français comme « Langue universelle des Lumières » et, par conséquent, comme langue maternelle obligatoire pour tous. Pourquoi ? La langue française a une longue histoire. Les adverbes sont formés par syntagme à l'aide de mente, par exemple bonā mente, devenu univerbé, d'où bonnement. Du 14 au 22 mars, c'est la fête de la langue française. En passant de l’oral à l’écrit, la langue, encore très proche du latin vulgaire, se fixe. La mondialisation s'intensifie dans les années 1970 avec la prédominance de l'influence de la culture américaine, ce qui entraîne un grand emploi de la langue anglaise : vocabulaire des machines (tank, bulldozer, tanker, scooter, jeep), du spectacle et de l’information (prime time, show, star, crooner, show-biz, hit-parade, live, zapping, interviewer, casting, top model), de l'économie (cash flow, data, money), de l'Internet (click, firewall, hardware). La Gaule du Nord est principalement soumise à des tribus franques, si bien que le latin populaire et le vieux bas-francique cohabitent à partir du IIIe siècle à l'écart des zones frontalières avec les dialectes germaniques, et le colinguisme devient la règle. « Doit » devient ainsi « doigt » (de digitus) et « pie » devient « pied » (de pedis). L'alphabet que les Romains utilisaient n'avait pas de minuscules, et correspondait aux seules majuscules (A, B, C…). Paris, J.B. Dumoulin [etc.] Les Romains n'étaient certainement pas les premiers habitants de la France. La langue française acquiert alors un statut officiel définitif, illustré par l'ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539, qui impose le français comme langue du droit et de l'administration. •À la suite des invasions des vikings en Normandie (X e s.) et de la constitution de l’Empire arabe, porteur d’une civilisation très avancée qui a exercé son influence du VIII e au XIV e siècle, la langue française s’est … Le Nord germanique a toujours su créer de nouvelles lettres (w, j, Þ, ð, ø ; il y a aussi le k peu présent en latin mais répandu dans le Nord et en ancien français), alors que le sud a toujours été plus conservateur et préfère l'ajout d'accents à des lettres existantes (ç, é, è, à, ñ, ô, ã, etc.) Origine de la langue française Quelles sont les origines historiques de la langue française ? Cela faisait dire qu'on parlait presque aussi bien français dans la colonie, qu'à Paris :« Tous ici tiennent pour assuré que les gens du commun parlent ordinairement au Canada, un français plus pur qu'en n'importe quelle Province de France et qu'ils peuvent même rivaliser avec Paris »[40],[41]. Pendant la période du Xe au XIIIe siècle, les locuteurs appelaient leur langue le « roman/romanz/romance », puis franceis vers les XIIe – XIIIe siècles. Cette opposition correspond précisément à la répartition des appellatifs d'origine germanique au nord (voir toponymie française) et leur absence au sud. Le mot Francia lui-même, qui devait désigner probablement une zone imprécise en Belgique romaine, est une latinisation du francique Franko qui date du IIIe siècle (Franko, pour Franko(n) ; voir Franconie en français, Franken en allemand). La majeure partie de l'Alsace, une très grande partie de la Lorraine, la Flandre, le Boulonnais sont gagnés au germanique avant que celui-ci recule par endroits au Moyen Âge. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Au nord ce sont principalement les parlers d'oïl, au sud les parlers d'oc, ainsi que le breton, le basque, le catalan, le francoprovençal, le flamand, l'alsacien, le francique lorrain entre autres. En Français - Portale di risorse gratuite per chi insegna la lingua francese / Lœscher Editore - loescher - Italie. Evolution externe de la langue française Master 2/ 2013-2014 2. bolwerc), « échoppe » (XIIIe siècle ; du moy. — extrait des Serments de Strasbourg (842) : On y observe une langue largement détachée de la langue mère latine ; certains de ses traits phonétiques et syntaxiques sont communs aux langues romanes en gestation, tandis que d'autres caractéristiques sont déjà celles de ce qui allait devenir le français[29].L'influence du latin est visible au niveau de la syntaxe, c'est-à-dire dans la position d'un substantif expansion d'un substantif : Pro deo amur, celle du germanique est probable dans la place de l'adjectif mis avant le nom : christian poblo et la graphie : présence du k (Karle, « Charles ») et du dh (ex : aiudha > ancien français aïe « aide » ; cadhuna > ancien français chaün, cheün « chaque ») qui transcrit le d interdental (le th sonore anglais). Épurer et discipliner la langue française a été notamment l’œuvre de la vie de François de Malherbe, supprimant notamment les vocables provinciaux ou les mots techniques. L'Empire arabe s'accompagne d'un développement des lettres, des sciences et des arts. La tendance à remplacer certains mots d'origine allemande s'est encore vérifiée de manière plus récente pour des raisons politiques compréhensibles, par exemple l'allemand heimatlos « sans patrie » remplacé dans les années 1930 par apatride, néologisme néo-classique, ou encore certains mots anglais d'apparence germanique comme walkman, évincé par baladeur, etc. La situation du français est cependant plus complexe : si l'ordre des mots dans la langue moderne se rapproche de ce qu'il est dans les autres langues romanes (à part les cas où l'adjectif est obligatoirement placé avant le substantif en français : « grande table », etc. La Renaissance se produit en France avec un siècle de retard par rapport à l'Italie. Elle a terminé ses études de littérature française et d'histoire de l'art en Allemagne. Classement par ordre chronologique de date de dernière édition La connaissance de cette langue s'est enrichie de nombreuses publications sur les inscriptions, dans lesquelles ces dernières sont analysées de manière systématique. Le chroniqueur vénitien M. da Canale assure, à la fin du XIIIe siècle, que « la langue française court le monde[30] ». Voici une sélection de 10 expressions courantes de la langue française, qui ont une origine historique, expliquées au travers de faits ou anecdotes. Schürr (1970) explique ainsi l'origine du Nord-Est de diphtongues spontanées décroissantes soutenant que celle-ci proviennent des régions où l'élément francique a renforcé l'accent expiratoire gaulois. Cette période perdure jusqu'à l'émergence d'un concurrent au même rôle, l'anglais. Dans la satire de François Rabelais sur les latinismes de l'écolier limousin, cinq mots sont attestés pour la première fois dans notre langue : célèbre, génie, horaire, indigène et patriotique[33]. 1. La guerre de Cent Ans a mis un terme à cet usage (1362), mais aujourd'hui encore, toutes les devises royales anglaises sont en français : « honni soit qui mal y pense » au premier chef, « Dieu et mon droit », moins souvent cité, également. Quelles sont les évolutions du français à travers les siècles? C’est une langue dite « académique ». D'autres découpages sont possibles et ne sont que des moyens de situer un texte par rapport à l'état de la langue. 1858 (OCoLC)797962368: Material Type: Internet resource: Document Type: Book, Internet Resource: All Authors / Contributors: Joseph Balthazar Auguste Albin d'Abel de Chevallet, baron Au Ier siècle de notre ère, après 800 ans de guerre, l’empire romain s’étendait de l’Egypte à l’Angleterre, de l’Asie mineure à l’Espagne et de la Germanie à l’Afrique du nord.. Hélias, Pascal Rannou livre ici le bilan d’une quarantaine d’années de réflexion sur la littérature bretonne de langue française.