4.1 La Terreur au nord de la Loire; 4.2 La Terreur nantaise; 4.3 La Terreur angevine; 5 Les colonnes infernales. Le 25 décembre 1793, il écrit au Comité de Salut Public : « Je fais débarrasser les prison de tous les infâmes fanatiques qui s’étaient échappés de l’armée catholique. 1815. Purgeons, saignons jusqu’au blanc. Le point de départ du génocide est le décret du premier août 1793 voté sur proposition de Barrère de Vieuzac après un discours incendiaire:  » ici, le Comité, d’après votre autorisation, a préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle, à faire disparaître leurs repaires, à incendier leurs forêts, à couper leur récoltes et à les combattre autant par des ouvriers et des pionniers que par des soldats. Sous la pression des circonstances, il arrivera qu’elles soient obligées de se battre. La déroute entraînerait peut-être l’effondrement de tout le dispositif royaliste si les maraîchines et les paydrettes (les femmes du Marais breton et du pays de Retz), en voyant revenir leurs hommes affolés, ne leur tombaient dessus à coups de triques et de sabots. Lorsque le vent eut tourné et que commença la chasse aux terroristes encore vivants, ils se retranchèrent tous, Turreau en premier, derrière l’obéissance aux ordres en minimisant les exactions commises par principe d’humanité. Nous sommes fin décembre 1793. Après une offensive qui échoue du fait de rivalités politiques, les républicains reprennent l'initiative, et l'essentiel des armées vendéennes est écrasé lors de la bataille de Cholet, le 17 octobre 1793. Turreau n’est pas seul coupable. Elle a même obtenue des prussiens de quitter la ville avec armes et drapeaux, à condition toutefois de ne plus combattre à lâEst. Une iconographie qui nâévite pas lâimagerieParfait exemple de cette iconographie développant lâhéroïsme des chouans, ce tableau est une Åuvre de Salon (elle a été exposée en 1882) pour des Parisiens ignorants de lâhistoire des chouans et ⦠Pour le malheur des vendéens, ces rodomontades verbeuses furent exécutées sans état d’âme jusqu’aux plus bas échelons par les troupes de la république, qu’elles fussent de l’ancien régime ou volontaires nationaux. Le Courrier de l’Ouest a reproduit dans son édition de dimanche un article de L’Intérêt Public publié en mai 1898 après la violation des sépultures du comte de La Bouëre, officier de la Grande Armée catholique et royale de 1793 à 1796, et de son épouse, la célèbre mémorialiste vendéenne.. Encadré sous verre. Il avait servi à l’ armée des Côtes de La Rochelle sous Duhoux, puis Menou, qui combattirent contre les vendéens. Le département est rebaptisé Vendée-Vengé…,  Le 29 nivôse (18 janvier 1794), Turreau écrit de son quartier général de Doué aux citoyens administrateurs du district d’Angers : « Les brigands qui s’étaient répandus sur la rive droite de la Loire sont anéantis. Le gouvernement parisien, et certains militaires républicains sont tout autant coupables que lui…, Biographie sommaire du sinistre Général Amey (extrait de la revue du Souvenir Vendéen N° 151 -juillet 1985). Comme à Nantes, c’est le signal de la déroute. Enfin, il convient de ne pas oublier la jeune paysanne Madeleine Tournant, dernière femme engagée dans le combat vendéen, laissée à l’agonie dans les bois de la Chabotterie, le 23 mars 1796, lors de la capture de Charette. L'armée catholique échoue à Nantes le 29 juin. Lâarmée catholique et royale fuit vers la Loire. Avant même qu’à Paris certaines officines du pouvoir révolutionnaire élaborent une théorie meurtrière d’éradication totale des populations insurgées, à commencer par l’élément féminin – « le sillon reproducteur », pour parler le jargon de l’époque – ce sont les femmes qui souffrent : viols, massacres de civils, époux, fils, frères tombés au combat, incendies de villages entiers, exode massif… Dans cette horreur où bascule leur quotidien jadis si paisible, l’immense majorité d’entre elles n’envisage pas un instant de prendre les armes et continue, vaille que vaille, à maintenir un semblant de normalité. Son père, originaire de l’Yonne est venu s’installer en Normandie. Quelques-unes, en revanche, choisissent délibérément de devenir des combattantes – ou des combattants, car la décence les pousse à cacher qu’elles sont des femmes – et de faire la guerre pour de bon. L’Ouest rechigne à fournir un contingent à la Nation qui a déclaré la guerre à l’Europe. Les historiens cléricaux et anticléricaux ont longtemps prétendu que la Vendée était une terre catholique de toute éternité. ensemble de 12 figurines "Armée catholique et royale de Vendée" composé de : - 1 officier - 1 porte-drapeau - 2 tambours - 8 soldats. après s’être sinistrement distingué en brûlant les femmes des Epesses et des environs dans des fours allumés. Godard Faultrier rend compte d’une conversation qu’il a avec un berger nommé Robin qui avait 13 à 14 ans et qui fut témoin des horreurs commises. En novembre, il intègre l’armée de Moselle où il devient colonel. C’est un narcissique de l’extrême droite, il mélange la royauté et le bonapartisme Il a une admiration pour son aïeul dépassant la … Un mois plus tard, ils sont de plus en plus nombreux. Elle ordonne lâanéantissement de tous les habitants de la zone insurgée  » il vous est ordonné dâincendier toutes les maisons des rebelles, dâen massacrer tous les habitants « . Au tout début de l’insurrection, personne n’a conscience de l’ampleur du mouvement. La Virée de galerne, câest le nom de cette tragique épopée qui va mener le peuple de Vendée sur les routes de lâOuest. Céleste Talour de La Cartrie, veuve en premières noces d’un M. de La Brossardière, s’est, à 40 ans (âge avancé pour une femme à l’époque), remariée avec le comte William de Bulkeley, d’une famille irlandaise établie en France, et de dix ans son cadet. Beaucoup se font tuer avant d’avoir eu le réflexe de se défendre contre un adversaire aussi inattendu. Les colonnes infernales ont semé l’horreur sur leur passage. Son insouciante résignation ; cette fatalité soldatesque qui ne craint jamais le danger, parce qu'elle croit que le hasard se joue des probabilités ; ce sacrifice entier de sa propre vie, faisaient de François de Charette un vrai chef de guerre civile. Si elle ne suffit pas à décider du sort de la journée, l’étonnante contre-attaque des Vendéennes donne aux Blancs le temps de se ressaisir et de reprendre le dessus. Déjà , à notre connaissance, vingt-trois ont subi cet horrible supplice et elles n’étaient coupables que d’adorer la nation (…) Nous avons voulu interposer notre autorité, les soldats nous ont menacé du même sort » (…). Agent de liaison et officier de recrutement, Mme Le Frotter de Kérilis, tuée lors du raid royaliste d’octobre 1799 sur la prison de Saint-Brieuc où elle est incarcérée, est considérée comme très dangereuse par les républicains, mais moins pour ses faits d’armes que pour son influence et son action militante. C’est dans les plaies gangreneuses que la médecine porte le fer et le feu, c’est à Mortagne, à Cholet, à Chemillé que la médecine politique doit employer les mêmes moyens et les mêmes remèdes. Les vendéens n’ont pour toutes armes que quelques fusils de chasse et leurs outils de travail, comme aux temps des anciennes jacqueries. R. franc. L’avancée des Mayençais, à l’automne, les sépare sans retour, le général refusant, face à un danger extrême, de s’encombrer d’une femme, même s’il en est épris. De toutes, la plus célèbre, et la plus exemplaire, est incontestablement Renée Bodereau, qui s’illustre sous le nom de guerre de l’Angevin, vite transformé en Brave l’Angevin par des camarades admiratifs. A qui ose le lui reprocher, il répond que « c’est ainsi que la République veut cuire son pain ». Découvrez La guerre de Vendée vue par la IIIe République analysée par Patrick DAUM au travers dâÅuvres et dâimages dâarchive. Armée Catholique et Royale de Vendée. Il faut donc nécessairement les égorger tous. Et les plus déterminées. Il faut purger la Patrieâ¦Â »(Réf L 380-AD85). Il ne faudrait pas pour autant qu’il soit l’arbre qui cache la forêt. On en agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. D ‘ abord on a condamné à ce genre de mort les femmes brigandes, et nous n’avons trop rien dit; mais aujourd ‘hui les cris de ces misérables ont tant diverti les soldats et Turreau qu’ils ont voulu continuer ces plaisirs. C’est une autre tactique encore qu’utilise, en cette même année 1799, une jeune fille du Cotentin, connue sous le nom de Marie-Muguette, qui n’hésite pas à sacrifier sa vertu pour permettre, en occupant le geôlier, l’évasion de plusieurs de ses camarades emprisonnés au Mont-Saint-Michel et promis à la guillotine. Un choix qui s’avère parfois insoutenable. Comme à Nantes, câest le signal de la déroute. Câest un narcissique de lâextrême droite, il mélange la royauté et le bonapartisme Il a une admiration pour son aïeul dépassant la norme, une compensation vu son niveau. Turreau transmet à ses troupes une instruction relative à l’exécution de ses ordres contre les brigands de la Vendée :  » â¦tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main ou convaincus de les avoir prises pour se révolter contre leur patrie seront passés au fil de la baïonnette. L’action paraît suicidaire. À 34 ans, il devient le premier généralissime de la grande armée catholique et royale. La Vendée comprend alors qu’elle ne pourra rester seule. Le 14 mars, la petite troupe s’empara du château de Jallais, défendu par les soldats du 84e et par la garde nationale de … La Révolution avait fait naître l’espoir de réformes nécessaires qui étaient partagés par la majorité du peuple, de la noblesse et du clergé. C’est ainsi qu’elles vont les ramener au combat, sous leurs invectives et leurs menaces. Année 1996, le 4 août, deux cents ans plus tard. L'échec de la Vendée et sa répression. Joliclerc, volontaire du 9ème bataillon du Jura, écrit à sa mère :  » nous allons porter le fer et le flamme, d’une main le fusil et l’autre la torche. Pontorson, Dol, Antrain, les vendéens remportent victoires sur victoire. La définition tirée du dictionnaire le petit Robert est la suivante : « destruction méthodique d’un groupe ethnique, et par extension : extermination d’un groupe important de personnes en peu de temps. On les remplacera par des prêtres assermentés, des « fonctionnaires de la foi », en quelque sorte. Voir Partager Ajouter ce contenu. Dès le mois dâaoût le sort de la Vendée était réglé. (Réf: L 31-AD85). «Â. Un certain nombre de témoins rapportent que son regard bleu acier pénétrant révélait une force de caractère exceptionnelle et mettait mal l'aise ses ennemis lors des interrogatoires. L’attaque de Nantes a lieu le 29 juin. Elle passe la Dive sur le pont de Saint-Just. Elle est morte sous notre sabre libre avec ses femmes et ses enfants, suivant les ordres que vous mâaviez donnés, jâai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux , massacré les femmes qui, au moins pour celles-là , nâenfanteront plus de brigands. Née en 1770 au village de Soulaine, Mlle Bodereau rentre chez elle, un soir du printemps 1793, pour découvrir son vieux père infirme égorgé par les Bleus. Ajouter aux favoris. Laissée pour morte sur un champ de bataille, celle que le général appelle « ma Bretonne », se rétablira et mourra nonagénaire sous le Second Empire. Aux contradicteurs qui ne manqueront pas de rétorquer que la population de la Vendée militaire ne constituait pas à proprement parler un groupe ethnique, signalons que l’adjudant général Hector Legros considérait en l’an 3 que « le pays que nous appelons Vendée est formé de la presque totalité de la Vendée, de la moitié des Deux Sèvres et de Maine et Loire et d’une grande partie de la Loire Inférieure« . La pièce no 262 des Extraits des délibérations et dépositions d’Angers qui relate le témoignage de Claude Jean Humeau au tribunal d’Angers le 26 août 1795 : Ordre est donné d’en finir « d’ici au 20 octobre ». Elle se couvre de gloire pendant la Virée de Galerne, à laquelle elle a la chance de survivre avant de parvenir à retrouver sa famille. 6 000 Bretons et Mainiots rejoignent l'armée catholique et royale. Blessé à la bataille du Mans, le 12 décembre 1793. 3.2 Le retour vers la Vendée et l'anéantissement de l'armée catholique et royale; 3.3 La Vendée pendant la campagne d'outre-Loire; 4 La répression de l'insurrection vendéenne. Lors de son voyage en Vendée, Napoléon tient à se la faire présenter. Le 17 octobre c'est le désastre de Cholet, l'armée catholique traverse la Loire et c'est la virée de Galerne.